L’Euthanasie, bonne mort, ce n’est pas la mise à mort, c’est permettre au malade en fin de vie de faire au mieux son passage.
Il ne s’agit pas non plus de soins palliatifs, qui sont bien sûr nécessaires : matelas alternatifs pour éviter les escarres, nourriture allégée conforme aux goûts et possibilités du malade, désinfection et massages de la peau, perfusion en cas de déshydratation gênante, etc..
Il s’agit toujours, même quand on sait que le malade a passé un point de non retour, de guérir l’énergie vitale, la vis natura medicatrix pour que la mort, qui est un événement inéluctable qui arrive à tout le monde, qui est un moment de haut perfectionnement pour chaque humain, se fasse en douceur, de manière je dirais, physiologique, et non dramatique. L’énergie vitale restaurée par le similimum rend le corps assez intelligent pour conserver intacts ses organes de plus haute hiérarchie quand tous les autres craquent, à savoir ceux de la lucidité et de l’affection.
Je n’ai pas une grande statistique à vous présenter, je ne suis pas responsable d’un service de soins palliatifs. Tout simplement, j’accompagne mes patients, les miens, jusqu’à la mort, quand ils n’habitent pas trop loin.
Ce n’est pas quelque chose à laquelle je prends plaisir . C’est difficile et angoissant pour moi. Comme tous les médecins du monde, je crois, j’ai peur de ne pas savoir faire, de ne pas dire les bonnes paroles, faire les bons gestes, et surtout, trouver les bons remèdes à chaque difficulté qui va se présenter. Et si il arrive ceci, et s’il arrive cela ? je n’ai aucune confiance en moi, la seule chose dont je suis sûre, c’est que je suis médecin par vocation, c’est mon être, et par conséquent instrument du Dieu de miséricorde qui veut le meilleur bien pour ce malade là qu’il m’a confié dans ses derniers moments. Je plains et d’une certaine manière j’admire (sans vouloir imiter) les médecins incroyants qui arrivent près du malade avec leur seule confiance en eux-mêmes. Je comprends que dans leur peur d’être impuissant devant la souffrance de leur client, ils soient tentés par la mise à mort.
La chance que nous avons, nous les homéopathes, c’est cette loi de similitude, qui permet toujours d’espérer trouver, si nous sommes précis dans l’observation des symptômes, et pugnaces dans la recherche des répertoires et des pathogénésies, un remède qui va soulager et peut-être relancer le processus biologique d’auto-guérison. Il faut croire qu’on est aidé par Quelqu’un pour ne pas baisser les bras. Quelqu’un qui aime notre effort à soulager notre prochain et l’accompagne.
Et quelquefois, on a ainsi la chance de donner, à l’occasion des symptômes qui se manifestent sur le lit de mort, le similimum qu’on n’avait jamais donné et qui va rétablir le malade au-delà de tout espoir.
Je me rappelle de cette femme, qui avait été soignée toute sa vie par un homéopathe, puis par moi à la mort de celui-ci. Elle avait 80 ans quand elle développa une IC. J’avertis la famille que je n’avais plus d’espoir, et je lui donnais tonicardiaques et Lasilix. C’est alors qu’elle me confie un rêve : tout était sale, et elle nettoyait, nettoyait, nettoyait. A l’époque, il n’y avait que Curare à la rubrique. Curare changea la situation, je supprimais les médicaments allopathiques. Elle vécût jusqu’à 103 ans, pleine de sagesse, rayonnant la paix et les bons conseils, un régal pour ses petits enfants. Quand elle avait un problème, je redonnais Curare. Elle vivait seule dans sa montagne, et rendait des services à son curé.
Une autre se mourrait d’un cancer de l’intestin métastasé au foie. Sa tante me rencontre dans la ville et me supplie d’aller la voir. Les médecins lui ont donné un mois. Il a fallu un an ½ pour qu’elle guérisse. C’était en 1975. Elle est toujours en bonne santé. Je lui ai donné beaucoup de remèdes, je ne sais pas celui qui a été décisif.
Une jeune femme m’est envoyée par sa sœur cancérologue. Un cancer inflammatoire, on lui en donne pour 3 mois. Une première chimio l’a mise si bas qu’elle a failli mourir. Lac caninum fait fondre la tumeur. Aussitôt après la dose, elle est devenu douloureuse, comme si on y enfonçait des pointes, puis, elle a commencé à régresser le soir même. Le chirurgien opère quand même et ne la retrouve pas mais veut être prudent et instaure un protocole de chimiothérapie et de radiothérapie, qu’elle refuse, puisqu’il n’y a plus rien. C’était en 95. Elle va très bien à l’heure actuelle.
Un cas semblable, en 77. Evolution ultra-rapide, on lui donnait un pronostic de 3 mois ; on devait enlever les deux seins. Lac caninum a changé la situation. Elle a gardé ses seins. 10 ans après, je téléphonais à une spécialiste en lui lisant le compte rendu mammographique de 77 comme s’il datait de 87. La réponse : urgence, opérer tout de suite. Je n’ai rien dit pour ne pas la choquer.
Je ne peux pas dire que cette malade a retrouvé une parfaite santé car elle revient consulter d’année en année pour toutes sortes de troubles psoriques, et elle a eu d’autres remède. Lac caninum n’est probablement pas le similimum parfait, mais question cancer, ça va très bien jusqu’à ce jour.
Malheureusement ces renversements complets de situation, ces guérisons de personnes condamnées à mort à brève échéance par la nature de leur pathologie, sont rares. Mais l’expérience de leur possibilité nous donne ce que l’allopathe n’a pas, de ne jamais désespérer, tant que les organes vitaux ne sont pas devenus impropres à la survie, et de laisser au malade le sentiment d’avoir encore une chance, peut-être minime, mais une chance de guérir. Ainsi il peut se préparer à la mort tout en luttant encore pour la vie tout en s’abandonnant à la volonté de Dieu (je ne sais pas l’issue, ce sera ce qu’Il voudra) plutôt que mourir dans l’égolyse, en renonçant à la lutte par désespoir. Les allopathes aussi, donnent souvent au malade une chance, quand ils ont encore des traitements de choc à proposer, c’est-à-dire quand l’énergie vitale, bien que déviée, est encore puissante et pourrait bénéficier plus sûrement de la découverte du similimum. Nous, tant que nous avons des symptômes, donc tant que le malade n’est ni guéri ni mort, nous avons toujours quelque chose à proposer, et quelque chose qui n’ajoutera pas une pathologie supplémentaire.
C’est l’histoire de cette malade qui apprend brutalement qu’elle a un cancer de l’utérus
Sa vie est une longue histoire de chagrin d’amour, réconciliation, déception, enfin divorce. On se demande pourquoi ce mariage a duré si longtemps, vu la manière dont elle était battue. Elle n’arrivait pas à se séparer.
Colpo hysterectomie totale élargie le 19 nov. 99, avec lymphadénectomie
Pas de chimio ni radiothérapie à cause des fistules recto-vaginales et urétro-vaginales post op, traitées chirurgicalement en Dec 99
« Ils m’ont décollé le colon à 3 chirurgiens, ils ont mis 5 heures ».
Découvert d’un gg préaortique au contrôle du 5 Janvier 2001
Le professeur propose une ré- intervention, elle refuse, il insiste : « c’est ça ou la mort ».
La patiente, qui n’est pas une intellectuelle (elle gagne sa vie en nettoyant le cimetière) dit :
« Monsieur le professeur, peut-être que vous ne le savez pas, nous sommes tous mortels, et il faut l’accepter. En tant que professeur, vous ne le savez peut-être pas.»
Et elle me dit : la première fois, il fallait que je me fasse opérer vite vite, je les ai cru, je me disais, s’il faut faire si vite, c’est qu’ils vont me sauver. En fait ils m’ont fait terriblement souffrir, et maintenant il faut recommencer, je ne me laisse plus avoir ».
Le 19/04/01
Elle vit de grosses contrariétés, des conflits avec son patron qu’elle croyait un ami, avec sa belle-fille qui ne lui permet pas de voir le petit-fils, par jalousie ; mais je ne trouve rien de très bizarre, sinon :
« Je m’exténue, même à bout de rouleau, je termine le travail que j’ai décidé. Du moment que je l’ai pensé, il faut que je le fasse et que je l’ai terminée. Ça m’explique un peu pourquoi elle a préféré pendant des années être battue qu’abandonner le mariage.
Sabina 7, 9, 12, 15, 30 sur un mois ½
Après chaque prise, sinusite, mal au cou, aux glandes, aux intestins, coliques, puis elle se sent très bien un peu de temps.
Je lui laisse reprendre la 30 Ch aussi souvent qu’elle en sent le besoin
Le 06/07/01
Elle va bien, bien dans sa tête, bien dans son corps.
« Ma belle fille je me dis que je ne la changerai pas, je la prends comme elle est.
Je sens que j’ai besoin de Sabina, ça régularise mes selles si je le prends tous les jours.
Le 09/10/01
Elle se plaint de sensations électriques dans la dent infectée, dans les cervicales, dans les seins, sous les côtes, dans le ventre ;
Sabina a 29 « shooting pains » dans Radar.
Je lui fait continuer Sabina 30
Zinc a aussi beaucoup de shooting pains, et a la problématique d’aller jusqu’au bout. Je le note.
Le 14/01/02, ce besoin de tout le temps répéter Sabina me met des doutes et je passe à Zincum
Elle est en procès au prud’homme avec son patron qui se conduit de manière inique et lui vole ses heures, c’est-à-dire beaucoup d’argent qu’il lui doit, et il manipule si bien les gens qu’elle perdra. Elle ne lui en veut pas, parce que c’est un ancien ami, et elle a des bons souvenirs : l’amitié, je peux la tenir 20 ans quoiqu’on me fasse, mais quand les autres sont comme un mur devant moi, ça me fait de la peine. »
Elle se tait devant les insultes de sa belle fille, et je lui donne Staph. Le 18/11/02
Puis je redonne Sabina, en joignant le thème de la sensibilité aux querelles à celi des tâches qu’il fau terminer.
Le 14/01/03
« Le patron m’a déboutée et ridiculisée »
Elle vient pour une sinusite.
Je lui donne encore Sabina, pas Staphysagria, parce que elle souffre plus de l’amitié déçue que de l’humiliation.
Je m’aperçois que ça fait deux ans que le professeur lui promettait la mort à brève échéance, et pour l’instant, elle va bien, malgré des conditions existentielles très contrariantes.
28 Avril : elle va bien
En général, après échec des traitements de choc que le malade a supporté avec courage et espoir, voir héroïsme, car on lui a affirmé que sans cela, il était perdu, on le passe en soins palliatifs en l’abandonnant au désespoir. En général, on se montre large d’esprit en nous laissant les malades à ce stade. Il ne reste plus assez d’énergie vitale, même réaccordée par un vrai similimum, pour aller jusqu’à la guérison tissulaire. On se contentera d’une guérison miasmatique, le malade mourra en paix. C’est pourquoi, ce dont je veux vous parler aujourd’hui, ce n’est pas des cas de guérison, mais c’est de l’euthanasie, la bonne mort homéopathique. Et je vous ai choisi trois exemples typiques.
1/Une Bonne mort ADAMAS
Il est venu me voir le 14 Août 2001. 55 ans. Opéré d’un cancer du rectum le 15 Mai. Une importante métastase au foie. Il a perdu 15 kg. Une semaine de chimio, 9 jours de radiothérapie. Résultat : il a encore perdu 5 kg, et le scanner montre le 1 Septembre, plusierus métastases au foie.
Les thèmes principaux sont ceux d’Adamas :
1)L’extraordinaire présence à sa fille gravement handicapée
Thème de la protection des bébés dans Adamas :
589 Sensation d'un besoin de satisfaire tous les besoins que mon petit enfant puisse avoir.10,
Rêve : Je protège et m’occupe de bébés sans membres ou aux membres flasques..
596 J'ai été préoccupée par la sécurité du bébé.10, 6C
2) Le besoin « extraordinaire » d’espace :
Il veut absolument conserver ses 1000 hectares en Amérique latine pour les parcourir à cheval, et y atterrir éventuellement en avion personnel, alors que son avenir est bien problématique. Ce qui lui plaît dans l’aviation, ce n’est pas l’acrobatie, c’est l’espace. Voir les choses d’en haut ça m’a toujours plu.
(voir dans Adamas le thème de voler dans les airs)
3) Grande difficulté à vivre au jour le jour au niveau financier, malgré une très grande confiance en la providence, ce qui s’oppose.
Cf dans Adamas le thème des besoins
4) Intelligence qui a besoin de clarté, de précision, rigueur théologique, de planification, encadrement, ordre.
Première dose d’Adamas donnée le 14 septembre :
le 22 Septembre : stabilité des lésions au scanner
Il a repris deux kgs par semaine depuis 3 semaines.
En Décembre, il a retrouvé son poids de santé initial, 80 kg. Il n’a plus de diarrhées. « J’essaye de voir l’avenir, je vais faire du para-moteur en Janvier. Voir le massif central d’en haut.
En février, il travaille à temps plein, est engagé dans un tas d’associations, et il fait de l’ULM tous les WE avec un cancer du foie !
Je continue Adamas.
En Juin 2002, il est encore bien en forme.
Cependant le nouveau scanner montre une augmentation des lésions, d’ailleurs ça se sent à la palpation. Cette palpation m’effraye et je pense qu’il est perdu, mais lui est encore plein d’espoir, puisqu’il se sent bien.
Il me demande s’il doit refaire une chimiothérapie, vu l’échec de la première. Il a un voyage à faire ne Amérique du Sud pour régler ses affaires, vendre un domaine, assure l’avenir du gardien, et.
Je lui dis que s’il veut être en forme pour ce voyage, il vaut mieux éviter une chimio.
Il voit un médecin à Paris où il habite, qui propose du Carzodelan et les produits Vernes, ce que je lui laisse faire.
Il fera son voyage en Argentine du 10 au 21 Juillet.
Aller : 13 h d’avion, puis 12h d’autocar. Tout ce passe bien, il règle toutes ses affaires.
Retour : 12h d’autocar puis 13 h. d’avion.
Il revient avec un œdème des membres inférieurs qui ne fera que s’accroître
Il commence les solutés Vernes.
Il continue à travailler au même rythme, il s’est inscrit à la piscine, il se baigne dans la Manche.
En Octobre, sa santé se dégrade vraiment, il ne tient plus guère sur ses jambes. Je le vois arrivé le 14 sur un fauteuil à roulettes. Le foie est énorme, dur et bosselé, on se demande comment il survit avec une telle lésion.
Il comprend lui-même qu’il ne guérira pas, et me dis qu’il ne peut plus faire le voyage jusqu’au Puy.
Nous nous disons adieu.
Je lui laisse une bouteille de Adamas 25 000 à reprendre dynamisé chaque fois qu’il en sentira le besoin.
Il est décédé en paix le 11 novembre.
Sa femme me dit : il plaisantait : «je n’ai pas prié de ma vie, mais maintenant, j’aurai tout mon temps ».
Le 11, il s’est mis à vomir du sang et il est mort ». Elle me remercie de l’avoir si bien aidé.
II/ Quand Dieu lui-même prend en charge l’Euthanasie
Jean Baptiste, agriculteur, né en 26, est un vieux client, je le soigne depuis 75. Je l’ai traité pour diverses pathologies successives, troubles coronariens en 75, troubles digestifs, plusieurs paraphlébites, tachycardie paroxystique en 92, coxarthrose
Prothèse de hanche gauche le 14/11/2000. A l’époque les radios de bassin et de colonne n’aveint rein montré d’inquiétant.
Phlegmatia alba dolens spectaculaire en Août 2001. Je le fais hospitaliser, très inquiète. Je dis à sa fille : ce n’est pas normal, il a un cancer quelque part, mais je ne sais pas où. Il revient avec un traitement anticoagulant que je poursuis, et que le spécialiste me demande de renouveler en janvier car le problème de thrombose n’est pas réglé à l’échographie, bien qu’œdèmes et douleurs aient disparu.
Brutalement en février 2002, il se plaint d’une terrible douleur dans le côté, puis dans le dos.
RX thoracique : RAS.
TR : une grosse prostate. PSA 4,81. Scintigraphie : métastases osseuses multiples : la plus grande partie du rachis, la quasi totalité du gril costal et du bassin, des foyers sur la voûte crânienne, les deux clavicules, l’humérus droit, l’omoplate droite.
Il passe ses nuits à souffrir du dos et des côtes, ça ne le laisse pas dormir.
L’avenir est sombre, pourquoi l’empêcher de mourir d’une embolie, vue la fin douloureuse des sujets porteurs de métastases osseuses ? Est-ce que le médecin ne doit pas laisser s’exercer librement la providence ? Je supprime le sintrom et le met à l’Eulexine, traitement hormonal, tout en cherchant un meilleur remède. Mais il me semble que depuis 75, il a épuisé tout ce que nos pathogénésies peuvent donner comme similitude de ce monsieur.
Je lui donne successivement Thuja, Staph, Phytolacca, Thymolum, qui l’aident mais ce n’est pas durable. Ces divers traitements, sans oublier l’Eulexine, sont bons, puisque la prostate régresse de volume au toucher, et apparaît normale à l’échographie, et les PSA passent à 2.
Mais l’EG ne se relève pas, et les douleurs sont toujours là.
Je reprends le cas et je découvre les thèmes de la continuité et de la flamme qui sont les deux grands thèmes de Viola odorata.
Thème de la continuité
Il est tombé malade de sa phlébite quand il a passé son exploitation agricole à son gendre ; il aurait aimé avoir un fils pour une continuité, mais il n’a eu que des filles :
« J’ai voulu transmettre mon patrimoine à ma fille pour que ça continue et c’est autre chose, c’est pas la façon dont moi je travaillais, mon gendre n’a pas les mêmes idées, et il ne m’écoute pas. Je croyais les initier, faire de mon gendre mon héritier, mon continuateur, finalement c’est pas ce qui se passe, ça m’avait beaucoup perturbé. C’est peut-être lui qui a raison, mais j’en souffre, qu’il ne continue pas dans la ligne que j’aurais aimé»
C’est un monsieur qui ne parle pas. Sa femme dit :
« avec les enfants, il ne s’exprime pas »
lui : « moi, je n’insiste pas quand je vois qu’ils ne sont pas prêts à comprendre. »
Elle : « Tu donnes ta première pensée et si on n’a pas compris, tu pars ; on ne peut pas tout deviner ».
Lui : Quand je vois que ça ne prend pas, ce que je dis, je n’insiste pas, comme ça il n’y a pas de conflit.
Thème de la flamme
C’est un monsieur qui a été pompier dans sa jeunesse, et maintenant il ne peut pas voir faire brûler de l’herbe, même de sa fenêtre. : « dès que je vois briller la flamme, ça me suffoque, j’ai des palpitations ». Il n’a pas peur du feu, ça lui donne des palpitations.
Il a eu la première dose de Viola Odorata en Mai 2002
Viola a fait disparaître les douleurs, rendu le goût de vivre, récupéré l’état général, mais surtout fait bouger miasmatiquement
Il disait le 11/12/02 :
«Depuis cet été, j’accepte mieux mon gendre, j’aime mieux sa compagnie, j’aime mieux discuter avec lui, et respecter ses idées, il doit le sentir, parce qu’avant il passait sans prendre le temps de s’asseoir, maintenant, il s’assied un moment et il discute ».
Sa fille dit :
« Il était comme mourant, il se disait fini, et comme vous l’avez retapé ! Il est remonté sur son tracteur, et chose extraordinaire, il se met à se servir des nouvelles machines, ce qu’il n’avait jamais fait ; maintenant, il lit la notice et s’y met très bien. En plus, il parle mieux, on l’a remarqué avec mon mari, il se confie, ce qu’il n’aurait jamais fait. »
Ses douleurs sont soulagés avec un simple Aspegic par jour. Il dort bien. Il se sent tellement bien qu’il ne pense pas à faire son « partage ». Il dit qu’il a le temps. Sa femme n’insiste pas. Il dira plus tard qu’il croyait avoir 10 ans devant lui, c’est dire la qualité du bien-être qu’il avait récupéré, lui qui se disait « fini ». Il passe un bon été, un bon hiver.
Mais ce bel état ne dure qu’un an à peine.
Le 20 Mars, brutalement, une diplopie avec ptôsis de la paupière droite.
Scanner : dans la région du sinus caverneux droit, volumineuse masse destructrice soufflante.
Les douleurs osseuses ne sont plus suffisamment soulagées par un, deux, trois Aspegic, le paracétamol n’apporte rien de plus.
Le 11 Avril, des douleurs violentes la nuit dans la hanche, comme un coup de couteau tout le long de la cuisse jusqu’au genou. Je trouve la symptôme dans Radar, avec un seul remède : lepidium. Lepidium soulage, mais épuise vite son action.
Je lui donne de la Lamaline, une gélule matin et soir, qui soulage bien.
Je lui dis que maintenant sa maladie évolue très vite, que je n’ai pas la possibilité de l’empêcher, que je ferai tout pour apaiser ses souffrances sans l’abrutir.
Il fait son partage.
Des brûlures urinaires surviennent, Epigea 3X, recommandé par Voisin, dans les cystites des prostatiques, fait diparaître le symptômes
Le 28 Avril, paraplégie. Il veut mourir rapidement, car il ne supporte pas cette paralysie. Je suis très inquiète sur l’évolution à venir, sur ce que je dois faire, combien de temps va-t-il durer ? Il ne mourra ni de ses métastases osseuses ni de sa paraplégie. Il a une tension parfaite, un pouls bien frappé. Sa femme est prête à tout pour qu’il meurt dans son lit et non à l’hôpital, mais je ne veux pas qu’elle s’épuise. je souhaite intérieurement qu’il craque son sinus caverneux et qu’une hémorragie inonde son cerveau.
Je propose le sacrement des malades qu’il reçoit le lendemain.
Le 30 Avril, il a toussé toute la nuit, il a beaucoup de glaires que la toux n’a pas la force d’expulser, il suffoque, avec de grandes brûlures dans les poumons. Une localisation pulmonaire, ça c’est mortel, mais terrible : est-ce qu’il ne va pas mourir d’étouffement ? l’ensemble de symptômes correspond à Senega. Je lui donne Senega 5CH, et une ordonnance de Tussipax, pour le cas où Senega ne marcherait pas ; mais Senega répété souvent marche très bien et il ne toussera plus.
Le soir du 30, il se plaint d’une crampe de l’œsophage en avalant ; Radar donne un seul remède : Opium, qui se trouve dans la Lamaline, c’est donc un effet secondaire du médicament que je remplace par Acti-skenan, 5mg toutes les 4 heures.
Le 1er Mai au soir, je le trouve calme, il respire normalement, il comprend tout, mais ne parle pas. Il ne semble pas souffrir. La tension est à 10/6, le pouls rapide (130) et arythmique.
La mère et les filles me demandent combien de temps ça va durer. Dure question. Je dis qu’il s’affaiblit vite, mais qu’il avait une forte vitalité, et qu’il faut prier pour que Dieu le rappelle vite.
Quand à moi, puisque la vie et la mort n’appartiennent qu’à Dieu, je me permets de Lui conseille de faire lui même l’euthanasie par le sinus caverneux ! ça n’est pas demander un trop gros miracle !
La nuit même, à 3h du matin, alors qu’il était bien tranquille et que deux de ses filles le veillaient, la respiration s’est arrêtée. Un lien s’est fait si fort entre nous qu’elle n’ont pas hésité à m’appeler en pleine nuit pour me dire qu’il était mort. Ouf ! Dieu a fait lui-même l’euthanasie, mais pas comme je l’avais pensée. Il n’y a pas eu d’hémorragie cérébrale. Le cœur s’est arrêté de battre, tout simplement. Merci mon Dieu.
3/ une survie étonnante, gâchée par les suppressions allopathiques.
C’est un monsieur que je soigne depuis 78.
Sa problématique, il l’exprime de manière précise. Chaque fois que je le vois, le leit-motiv est le suivant : il n’a pas étudié, mais il a sa petite compréhension, sa petite réflexion, sa petite « jugeote », qui fait qu’il comprend mieux les choses que les gens instruits.
« vous savez que je réfléchis toujours et j’essaye de comprendre ».
« j’ai refusé la cortisone, c’est pas vous qui me l’avez dit, ma petite analyse personnelle reflète bien la réalité des choses ».
Son égotrophie semble dans l’excellence de sa réflexion, de sa logique.
J’ai donné plusieurs remèdes, dont Kali-iod, sans que ça fasse rien bouger ; je l’accompagne en parallèle avec les allopathes pour successivement, une néphrite chronique, un lymphome, un cancer du rein .
Je crois que je lui fais du bien, car les médecins sont étonnés de leurs bons résultats. Ils le considèrent comme un homme extraordinaire, un cas unique, un moral d’acier qui permet le succès de toutes les thérapeutiques, ce qui ne manque pas d’alimenter son égotrophie.
Le 19/09/01, il arrive tout jaune.
La lumière jaillit en moi : sa petite jugeote, c’est le point de vue juste ; je lui donne Crotalus horridus et je l’envoie faire des examens.
Il est opéré. Pancréatectomie partielle et cholécystectomie.
« Le dr. X m’a cassé le moral : c’est sûrement cancéreux.
Je poursuis Crotalus horridus et il récupère très vite un bon état général.
Quand il se présente le 10/12/2001 pour avoir les résultats, le cancérologue en fait presque une syncope :
« Vous ici ! »
- C’est pour mon rendez-vous.
- Je ne comprends pas, vous êtes en pleine forme. »
Puis se tournant vers l’épouse : « je n’aurais jamais cru qu’il reviendrai, je le croyais mort. »
Puis vers le malade :
« De toute façon, on ne peut rien faire, vous en avez pour un ou 2 mois
une réintervention serait un risque mortel
Une chimio, serait trop toxique pour votre unique rein
Une radiothérapie risque de tout détruire le travail que nous avons fait pour dériver la bile.
Dès que vous souffrirez, venez, on vous fera de la morphine. »
On continue Crotalus horridus, en hautes dynamisations et en 5CH :
« Quand j’ai une douleur je prends la 5 CH, c’est miraculeux ».
Il mange, il reprend du poids. Il fait des « ciseaux » pour remuscler son ventre.
En Janvier, il fait son jardin, il plante des sapins.
Le 14 février 2002, le cancérologque, honnête, montre son étonnement : « c’est sensationnel, on ne peut pas dire que les soins que je vous ai fait, ça vous a fait du bien, je n’ai rien fait. Heureusement qu’on a pas fait la chimio, on dirait, c’est la chimio. »
Cependant le malade ne me fait pas assez confiance, avec la pressions des « professeurs », pour accepter son hyperglycémie, il règle avec conscience sa glycémie à la normale. Finalement, je n’insiste plus, ne voulant pas le mettre en porte à faux avec « le point de vue juste », qui est sa problématique particulière.
En juillet 2002 il fait 3 comas hypoglycémiques, 3 hospitalisations. Il y a vraiment de quoi le mettre dans une anxiété concernant « le point de vue juste », l’obligeant à renforcer son processus égotrophique et relancer l’évolution de la maladie.
Après le troisième accident, l’estomac se bouche, le cancérologue m’écrit le 14 Août qu’il présente une carcinose péritonéale, qu’il ne veut absolument pas se retrouver avec des drains divers pour repousser une échéance « qu’il envisage avec une parfaite logique et lucidité ». Ses douleurs sont supportables. Il le met sous cortisone et patch de Durogesic. Le confrère me dit qu’il me remercie « de tout ce que vous faîtes pour nous aider ».
Il meurt en 8 jours sous morphine le 23 Août. Malgré la morphine, les derniers jours ont été durs, dit la famille, mais il a été merveilleux sur le plan psychologique.
Finalement, ils n’ont jamais fait d’acharnement thérapeutique, c’est moi qui me suis acharnée avec Crotalus, et lui ai donné ainsi presqu’une année de bonne santé, qui aurait pu se prolonger un temps, si on l’avait laissé à son hyperglycémie.
Mais après tout, c’est une belle histoire de collaboration allopathie / homéopathie, et finalement, quelque soit le médecin, l’absence de médecin, voir l’assassin, chacun ne meurt qu’à l’heure de Dieu, qui arrange de toutes façons les choses pour le meilleur bien de celui qu’Il aime. C’est pourquoi je ne m’indigne pas trop quand ma stratégie est ratée à cause de l’action intempestive d’un confrère motivé par sa propre angoisse.
Comme le cas de cette dame, que j’ai pris en charge en Juin 99, lors d’une récidive généralisée de carcinome mammaire, après mammectomie en Oct 97, curage de gg, 12 chimiothérapie de Novembre 97 à juin 98 puis récidive sur la cicatrice mammaire et 17 séances de radio.
« Avant l’opération, j’avais une force, je n’étais jamais fatiguée. Depuis, je suis épuisée ».
« avant ces traitements, je ne pensais pas qu’on puisse autant souffrir ».
Elle habitait loin et ne pouvait se déplacer, sa sœur venait chercher des doses.
Cela ne semble pas avoir freiné l’évolution du cancer, mais, dit sa sœur : « elle ne souffrait pas, elle avait une lucidité, une intelligence, qu’elle n’avait jamais eue. »
Cependant le médecin du village la visitait.
Un jour, il a dit : « elle va souffrir, il ne faut pas la laisser souffrir ». Et il a sorti sa seringue, elle a crié : non. Il a fait la piqûre quand même. Après la piqûre, il a dit : « elle en a pour une heure ». Elle a duré 24h. je ne me pardonnerai jamais de ne pas avoir arrêté son geste. Puisqu’il disait qu’elle allait souffrir, j’ai eu peur qu’elle souffre, mais elle ne souffrait pas. Vos doses l’ont empêché de souffrir. Elle ne voulait pas de l’euthanasie, aussi elle ne voulait pas aller à l’hôpital. il ne m’a pas donné le temps de réfléchir, il ne lui a pas demandé son avis. Je n’arriverai jamais à me le pardonner»
Je lui ai dit : chacun meurt à l’heure de Dieu. C’est une malade qui m’a appris ça. Elle était mourant d’une carcinose péritonéale, sous morphine, elle était froide, elle ne pouvait plus rien absorber. Et puis, …Sanguinaria, elle a senti une douce chaleur dans se orteils remonter doucement vers le haut. Elle s’est dit : ça, c’est un bon remède. Elle a duré 3 ans. Elle disait toujours : « chacun meurt à l’heure de Dieu ». Ça m’a rendue plus cool, mais pas négligente, car l’acte juste produit un fruit éternel, et l’acte insensé ne produit rien dans l’éternité, même si Dieu, dans son amour armé de sa Toute Puissance, en fait aussi une occasion de miséricorde.
IV/ Et la suppression homéopathique ?
Je voudrais terminer par une réflexion sur la suppression homéopathique. Il ne s’agit pas d’avoir peur de prescrire sur un ensemble de symptômes quand on veut soulager un malade en fin de vie qui n’a pas eu son similimum, au contraire, la chance peut faire que ce soit justement celui-là son similimum, comme je vous l’ai déjà montré. Mais attention à ne pas prendre à rebours la loi de Hering. Un ancien symptôme autrefois supprimé se manifeste sous l’effet de votre dose, je vous en supplie, ne le supprimez pas, vous allez tout gâcher, et vous ne pourrez plus rattraper. On ne fait pas impunément du ping-pong avec l’énergie vitale.
Je vous raconterai l’histoire d’une femme qui a était trop savante en homéopathie. Il s’agit d’une consoeur.
Sept 98 : K canalaire infiltrant. Radiothérapie.
Sept 99 : Métastase D7
10 Janvier 2000 : vertèbre écrasée, intervention d’urgence, tringle sur D7 – L1.
Chimiothérapie sans efficacité.
Mars 2001 : 3 métastases du bassin. Le médecin lui en donne pour 2 mois.
Les thèmes évoquent Samarskite
Je suis comme exclus. Je ne sais pas fonctionner dans le monde normal, je n’ai pas la clef.
J’essaye d’être mieux à l’écoute de mes propres sentiments et de les exprimer par des paroles, pas par mon corps.
Je sens qu’il y a de la violence en moi, j’ai refusé cette violence parce que j’ai subit celle de mon père.
De par mes problèmes de santé, je me suis vue consignée à la maison. 2 soirs de suite, je me suis vue extrêmement ballonnée et je ne pouvais plus rien avaler. J’ai compris que j’étais dans une colère monstrueuse, violente. Je me suis dit : qu’est-ce qui se passe en moi ? Et puis j’ai essayé de comprendre ce qui pouvait me contrarier ; je me suis aperçue que j’étais en colère parce que les autres reprenaient leur activité et pas moi.
J’étais très active. Dès que j’ai un poil d’énergie, je la dépense. Petite, au lieu de crier la colère, je courrais jusqu’à l’épuisement.
Après une séance de sport, mon anxiété disparaît, c’est une façon pour moi de lutter contre l’angoisse, marche, piscine, ça me fait anxiolytique.
Devoir rester allongée me met dans une angoisse épouvantable, je ne supporte absolument pas.
C’était honteux pour moi d’être malade, je ne voulais surtout pas rencontrer mes patients.
Samarskite XM
Le 20/12/01
L’aggravation
3 premières nuits très agitées, puis j’ai vraiment senti mon bassin sans qu’il soit douloureux, puis tout mon cadre intestinal, pendant 15 jours, puis une diarrhée comme quand j’ai fait ma sigmoïdite en 90
L’amélioration
Depuis un grand bénéfice au niveau de la fatigabilité, je suis beaucoup plus en forme, j’ai beaucoup plus d’activités, sans sensation de fatigue, ou récupération rapide ; mon dos m’impose de m’allonger une heure de temps en temps, et j’y prends maintenant du plaisir, je peux prendre ça calmement. Je me sens beaucoup plus capable de ne pas me jeter dans une hyperactivité.
En même temps, je peux rester une journée sans penser à mon dos.
Je suis beaucoup moins ballonnée, moins souvent, moins fort.
Je me forme en informatique, ça ne me donne plus de migraines.
Autant j’ai une grande patience avec les gens, autant je m’énervais tout de suite sur l’ordinateur, et ça se soldait par un mal de tête.
Je prescris pour des amis, et je suis plus lucide, je fais de très bonnes prescriptions, ça coule. Je me sens au bon endroit, la juste distance.
Je n’ai jamais été aussi heureuse que maintenant.
J’ai toujours eu l’idée de faire de la sculpture ; je m’y suis mise. Je suis très sensible à la beauté artistique dans la maison, j’ai besoin d’être dans un univers harmonieux, la beauté de la nature.
Ca 15/3 est passé de 58 à 35
Le 16/01/02
C’est nettement mieux. Ça progresse de manière significative. J’étais fatiguée les deux premiers jours . Très mal à la gorge à droite la 1ère nuit. Ça me rappelle le phlegmon de l’amygdale que j’ai fait à 10 ans, quand je suis rentrée en pension.
Le lendemain, je ne sentais plus rien à la gorge.
Pendant 3 semaines, mon impression d’être raide, rouillée au démarrage, s’est aggravée, puis a disparu. Je me sens beaucoup plus souple.
La sensation de gêne dans mon dos se produit beaucoup plus tardivement au cours du travail, je peux faire beaucoup plus de choses.
Beaucoup moins de crampes, tant dans le mollet que dans le os.
La semaine dernière, je n’ai pas senti le besoin de me reposer le matin. Ma vitalité est en progression.. J’ai plus d’activité, sans que ce soit compulsionnel. Je souhaiterais reprendre le travail, mais si ce n’est pas possible, tant pis. Je peux rencontrer simplement mes patients au marché, leur donner de mes nouvelles sans éprouver la moindre honte.
J’ai moins de gaz, je ne suis plus ballonnée le soir comme j’ai été toute ma vie, je n’ai plus de crises de ballonnements.
Je suis beaucoup moins toxique pour moi-même. Quand quelque chose me met en colère, je le comprends, et je m’exprime franchement. Je laisse sortir mes larmes quand elles viennent, je suis moins dans la répression de mes propres sentiments pour donner aux autres une image parfaite. Je fonctionne plus sainement ». On est tout-à-fait dans la voie de guérison de Samarskite.
Février 2002 : phlegmon de l’amygdale qu’elle supprime avec Nux v et Mercurius, parce qu’elle n’a pas de Samarskite, et qu’elle ne peut pas me joindre, j’étais au Bénin.
La rechute des symptômes chroniques suit rapidement : Grosse douleur sciatique fin Mars 2002
Scanner en Avril : reprise inflammatoire au niveau du sacrum, mais aucune extension.
Scintigraphie très améliorée, il n’y a plus que la localisation du sacrum et une petite localisation iliaque gauche.
Encouragés, les cancérologues reprennent une chimiothérapie (bien que les résultats après la première aient été inchangés). Aplasie, et successivement laryngite, bronchite, pyélonéphrite, antibiothérapie.
Donc, elle est victime d’une double suppression, homéopathique, puis allopathique.
Elle revient le 05/07/02
« Ils sont étonnés de ma résistance. Je n’ai pas le degré de souffrance que je devrais avoir. Ils ont l’air presque déçus. J’ai enfin pu me procurer fin Mai du Samarksite en 9, 12 15, 30 , et chaque fois que je suis fatiguée, je reprends Samarskite qui me permet de récupérer ».
Sous morphine 40mg de skenan m et soir-> Constipation-> hémorroïdes.
« Je suis sereine, c’est profond. Le divin que je recherchais, j’ai l’impression de le ressentir, et ça me fait dire : si je meurs, advienne ce qui doit advenir. Moi qui contrôlais tout, je m’abandonne.
Elle habitait loin, à l’autre bout de la France. Je ne l’ai pas revue. Elle est décédée en Octobre.
Voulez vous savoir ce que je pense ? C’est qu’un allopathe qui fait son cocktail lytique sera moins sévèrement jugé à l’entrée au paradis que nous pour avoir fait une suppression, parce que Jésus ne pourra pas dire de nous : Père, pardonne leur, il ne sait pas ce qu’il fait. Telle est la responsabilité de la connaissance. Mais en même temps nous pouvons être sûr d’être félicités pour l’acquisition de cette connaissance, car elle est difficile et demande pour la motiver beaucoup d’amour.
Auteur: Dr Marie-Luc Fayeton
Congrès de l'Ecole Belge d'Homœopathie, novembre 2003.
Publié sur le portail Homeobel le 09 Février 2008.
Source: http://www.homeobel.org/?page=article&id=16
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