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La Philhoméosophie


Traçons brièvement un schéma de l'évolution historique de la matière médicale.

Nous pouvons distinguer clairement plusieurs temps successifs dans son élaboration. Et à ce propos, que l’on parle de la matière médicale dans son ensemble et de ses deux siècles d’existence ou d’un remède en particulier, nous pouvons écrire deux histoires totalement superposables. Nous n’en écrirons qu’une et ferons d’une pierre deux coups.
Avertissement : ce texte est un court passage du tome 3 de philosophie homéopathique que j'ai publié en 2011.


Ceci me permettra de vous donner mon avis sur les nouvelles tendances actuelles de l'homéopathie et de justifier ma position en me servant de ma connaissance historique de la philosophie homéopathique et de ses deux siècles d'histoire.

 
Traçons brièvement un schéma de l'évolution historique de la matière médicale.
Nous pouvons distinguer clairement plusieurs temps successifs dans son élaboration. Et à ce propos, que l’on parle de la matière médicale dans son ensemble et de ses deux siècles d’existence ou d’un remède en particulier, nous pouvons écrire deux histoires totalement superposables. Nous n’en écrirons qu’une et ferons d’une pierre deux coups.
• Le premier temps, bien entendu, est l’expérimentation du remède.
• Ce premier temps est immédiatement suivi, est-il besoin de le préciser, d’un second : ranger et publier le matériau ainsi obtenu.

Pas d’expérimentation, pas de matière médicale donc pas d’homéopathie ! Affirmation péremptoire concernant une situation que l’on souhaiterait idéale mais la réalité est tout autre ! Parmi les entorses à cet idéal, des positives et d’autres qui le sont moins ! Dans les premières, un exemple concret, très connu : Carcinosinum, enfant naturel de l’unicisme né du seul usage clinique … et dans les secondes, la vedette incontestée des labos : Oscillococcinum[1] ! Entre ces deux poids lourds, une kyrielle de remèdes ayant obtenu leur place dans la matière médicale par la petite porte soit par le biais de l’usage clinique soit par celui de la seule toxicologie. Exemples … Bellis perennis et Symphytum, pour n’en citer qu’un ou deux.

• L’incorporation répertoriale constitue le troisième temps important dans la vie d’un remède. Mais le plus souvent, son importance est ignorée tant cette phase nous paraît évidente. Intégrer un remède dans un répertoire, c’est le rendre utilisable !

Voici un des points, souvent ignoré qui, aujourd’hui, disqualifie à coup sûr la méthode Boenninghausen. En effet, tous les nouveaux remèdes expérimentés sont naturellement incorporés dans les répertoires “kentistes”, ceux de deuxième génération, les produits dérivés du Kent[2]. Ils ne le sont pas dans les répertoires de première génération (c'est-à-dire dérivés du répertoire de Von Boenninghausen). Peut-être dans celui de Dimitriadis mais jusqu’à présent, la diffusion et l’usage de ce dernier ouvrage semblent rester confidentiels.

Aussi valable, aussi complète, son expérimentation soit-elle, un remède ne sera utilisé que s’il fait l’objet d’une intégration répertoriale sérieuse. Deux superbes exemples sont là pour étayer mon propos : Samarskite, expérimenté par Boger en 1934, un an à peine avant sa mort, une vingtaine de pages de symptômes, jamais intégré, jamais prescrit[3] ; Tungstène expérimenté en 1997 par une équipe anglaise et personne ne connaît son existence malgré un opuscule de plusieurs dizaines de pages !

• Le temps suivant est le temps de la compilation … démarche qualifiée par son caractère exhaustif … le plus grand nombre possible de remèdes … et pour chacun d’eux, le plus grand nombre possible de symptômes. Les porte-drapeaux de ce temps de compilation : hier, Allen (Encyclopedia of materia medica), Hering (Guiding symptoms of our materia medica), Clarke (Dictionnary of practical materia medica) et aujourd’hui, Vithoulkas (Materia medica viva) et, dans une moindre mesure, Vermeulen (Concordant materia medica) pour le support papier.

Mais le support informatique va plus que probablement mettre celui-ci partiellement hors jeu dans les décennies à venir. Ce temps de compilation réalise la mise à disposition du matériau. Compiler, c’est rendre disponible !

• Ensuite vient le temps de la synthèse imposée par les limites de la mémoire humaine et basée jusqu’à présent sur les symptômes caractérisants de la matière médicale c'est-à-dire ceux, physiques ou mentaux, rencontrés le plus fréquemment en clinique donc les plus fiables. Nous pouvons citer ici de nombreux exemples : Boericke, Lippe, Tyler, Vithoulkas (Essence), Lathoud, Vannier, etc. La liste n’est pas exhaustive[4]. Et cette fiabilité est symbolisée le plus souvent, par une mise en relief typographique du matériau en relation directe avec le degré jusqu’ici utilisé dans nos répertoires : le degré de fiabilité de présence du remède dans la rubrique. Synthétiser, c’est rendre accessible ! Notez qu’il s’agit déjà d’une forme de relecture du matériau.

• Le sixième et dernier temps est le temps des relectures. Celles-ci sont multiples.
Tâchons de dresser un état des lieux en ce début de 21e siècle.

Si nous les analysons, nous distinguerons aisément celles dont le but est de faciliter la tâche de l’homéopathe et celles, par contre, dont l’objectif est d’améliorer encore et encore la qualité de la prescription.

Parmi celles qui visent à rendre notre travail moins malaisé, nous venons à l’instant d’évoquer les relectures synthétisantes. Leur but : rendre le matériau accessible en installant un filtre reposant sur la fiabilité des symptômes.

Mais, outre synthétiser, il existe, pour certains homéopathes, une autre façon de poursuivre cet objectif : il s’agit, pour eux, de classifier la matière médicale. Initiative moins heureuse, me semble-t-il.

Avant de poursuivre notre analyse, notons toutefois que rechercher la facilité peut se faire dans deux directions différentes : ou rendre le choix du remède à prescrire moins difficile, ou rendre la mémorisation de la matière médicale moins fastidieuse. Les deux ne sont d’ailleurs pas incompatibles ! Et cela dans le but immédiat de diminuer le nombre d’échecs mais sans tenir compte, malheureusement, de la profondeur et de la pérennité des résultats obtenus.
 
Parmi les relectures classifiantes, nous pouvons distinguer les individuelles et les collectives.

Je classe dans la catégorie “individuelles”, toutes celles où la relecture d’un remède se suffit à elle seule, où elle constitue en soi un travail complet. Elles ne rendent pas obligatoire la relecture d’un deuxième remède pour être utilisable, même si c’est l’ensemble des relectures qui fait l’intérêt du travail. Ces relectures continuent à mettre en évidence ce qui individualise le remède mais dans l’optique cette fois-ci d’obtenir une classification de l’ensemble de la matière médicale. Parmi elles, celles de Woodward et de Hodiamont ou encore de Kollitsch sont les plus représentatives.

Hodiamont revisite la matière médicale à la lumière de la physiologie et de la toxicologie du troisième quart du vingtième siècle. A travers ce filtre, il la classifie. Son unique but est de rendre la matière médicale plus facilement mémorisable. Il n’y ajoute pas un iota ; il éclaire le contenu de façon particulière tout en le respectant.

La relecture de Woodward, basée sur la recherche de la chronologie d’atteinte des fonctions, tente, quant à elle, de faciliter la découverte du simillimum en neutralisant le caractère subjectif de la valorisation des symptômes.

Et je classe parmi les “collectives”, celles où il est obligatoire d’avoir relu un certain nombre de remèdes pour retirer un intérêt du travail. Ici, la relecture d’un remède isolé ne se suffit plus. Ces relectures ne cherchent plus ce qui individualise le remède lui-même mais ce qui caractérise le groupe qui le contient c'est-à-dire ce qui est commun aux différents remèdes qui appartiennent au groupe. Et cela, afin de distinguer chaque groupe soit des autres groupes soit de l’ensemble de la matière médicale. Voilà pourquoi je qualifie ces relectures de collectives.

La notion de groupe peut varier très fort. Le groupe peut avoir son importance par lui seul : les acides, les venins, les drogues, … Ou le groupe peut acquérir son utilité par son “intersection” avec un autre groupe : les préfixes et les suffixes des doubles sels, les lignes et les colonnes du tableau de Mendeleïev. Ou le groupe peut implicitement revendiquer une place particulière dans un système qui prétend, tout aussi implicitement, embrasser la totalité de la matière médicale. Prétention tout à fait utopique d’ailleurs !

Citons les auteurs actuels les plus connus partisans de cette façon de classifier : Lou Klein, Massimo Mangialavori, Jan Scholten, et Rajan Sankaran.

Quant à ces relectures, elles ont toutes ceci en commun qu’elles ont classifié les remèdes pour tenter d’en faciliter la prescription. Leur notoriété est proportionnelle à l’étendue du champ qu’elles embrassent. Aussi Scholten et Sankaran sont-ils les plus intéressants à étudier.

Aucune de ces relectures ne prétend à l’amélioration qualitative de l’action du remède prescrit. Sauf peut-être celle de Sankaran ! L’intérêt de ce dernier pour ce qu’il nomme la “sensation vitale” du patient pourrait nous porter à le croire mais sa non-prise en compte du facteur temps lui fait alors manquer totalement cet objectif.

Ces relectures collectives modifient fondamentalement la façon de rechercher le simillimum. Il ne s’agit plus, comme l’avait défini Hahnemann, de rechercher la similitude entre la symptomatologie d’un malade et la symptomatologie d’un remède. Il ne s’agit plus non plus d’individualiser la connaissance de chaque remède jusqu’à son point le plus ultime. Il s’agit d’organiser l’ensemble de la matière médicale, d’y tracer, d’une façon ou d’une autre (quadrillage, arborescence … peu importe!), une cartographie qui doit amener le praticien à découvrir plus facilement le simillimum.

Ni l’une ni l’autre de ces relectures ne semblent accorder d’importance au facteur temps. Ni à l’historicité des symptômes du patient pour les valoriser ni surtout à la pérennité des résultats obtenus par leurs méthodes de prescription. L’absence totale de prise en compte de ce dernier élément me paraît très dommageable, rédhibitoire même parce que contraire à l’objectif clair défini par Hahnemann dans ses “maladies chroniques”. Effets collatéraux négatifs de ces démarches, en même temps qu’elles rendent inutiles la mémorisation de la matière médicale, qu’elles l’escamotent même carrément, elles mettent toutes deux à la disposition du prescripteur, de façon systématique et par extrapolation, un nombre important de produits n’ayant fait l’objet d’aucune expérimentation. Elles s’excluent dès lors du champ de l’homéopathie. Mais elles continuent, exactement pour ces deux mêmes raisons d’ailleurs – mémorisation inutile et arsenal thérapeutique étendu –, à séduire de nombreux praticiens. Façon aussi perverse que silencieuse de mettre l’homéopathie en péril. Elles présentent un autre vice rédhibitoire supplémentaire car elles invitent le praticien à extrapoler aux petits remèdes du groupe, les symptômes caractéristiques du remède principal de ce même groupe. Ainsi, un auteur connu a-t-il ajouté tous les serpents dans la rubrique “forsaken feeling” juste parce que Lachesis possédait ce symptôme à un haut degré. Et c'est le même raisonnement qui en a poussé un autre à incorporer tous les sels de zinc dans la rubrique “vaccination after”.

Ces relecteurs n'ont pas reformulé les objectifs conceptuels d'Hahnemann, ils les ont carrément redéfinis sans même en avoir conscience, semble-t-il.. 
Et puis, il y a les relectures qui veulent au contraire améliorer la qualité de la prescription – il s’agit des relectures spécifiantes masistes puis souchistes. Elles prétendent plus ou moins implicitement que la diminution du nombre d’échecs est un effet collatéral positif de cette recherche de résultats plus profonds donc plus durables. Elles savent, de surcroît, qu’elles rendent la mémorisation de la matière médicale plus facile parce qu’elles apportent une cohérence certaine à l’histoire de chaque remède.

Ici, il s'agit d'une reformulation et non d'une redéfinition des objectifs hahnemanniens.

Quel est le principe de la relecture spécifiante ?

Avant Masi, voici comment nous pouvions schématiser le contenu symptomatique de la matière médicale d’un remède:
L’amas de symptômes se transforme alors, non seulement en une histoire cohérente plus facile à mémoriser, mais surtout en une espèce d’édifice hiérarchisé, le plus subtil en haut, le moins subtil en bas.

Après cette relecture, chaque remède peut être dès lors être schématisé par un cône ; dans ce cône, tous les symptômes du remède vont être reclassés suivant la relation plus ou moins proche qu’ils ont avec la problématique dégagée par la relecture ; les plus proches en haut et à l’inverse, les plus éloignés en bas. À ce moment, seuls, les symptômes mentaux du remède ont fait l’objet de cette nouvelle façon de relire les remèdes.  
Voilà l’état conceptuel en lequel Masi a laissé les choses. À quelqu'un d’autre de continuer …
Reprenant l’idée géniale de Masi et remplaçant le filtre thomiste par l’individualisation de la souche, j’ai permis l’incorporation, jusque là difficile voire impossible, de toute la symptomatologie physique dans la relecture spécifiante. Ce faisant, j'ai concrétisé l'idée de Ghatak prétendant qu'un lien, aussi étroit qu'indissoluble, existe entre le mental et le physique. 
Ensuite, j’ai pensé à couper ce cône en tranches horizontales, c'est-à-dire à attribuer à chaque symptôme, un degré de spécificité et à concevoir dès lors un répertoire de troisième génération. Il s’agit tout simplement, de réaliser la modélisation mathématique de l’expression nouvelle de la matière médicale née de cette relecture. Notez bien que cette relecture ne provoque pas la disparition du degré de fiabilité. Vous pouvez, sur le schéma, les voir, répartis au hasard, dans les cinq “tranches” du cône. Elle vient seulement y adjoindre un degré de spécificité. Au passage, vous remarquerez le cône situé à droite sur le schéma où les chapitres sont représentés en pointillé.

Vous venez de le voir, tracer l’histoire de la matière médicale dans son ensemble, ou tracer l’histoire d’un remède en particulier, son évolution depuis sa première expérimentation jusqu’à sa relecture spécifiante, c’est en fait raconter deux histoires presque identiques.




[1] Dans le monde francophone du moins !
[2] Reportez-vous à nouveau au chapitre “Etude de l’outil répertorial, passé, présent, avenir”.
[3] Il fut, en son temps, intégré par Boger dans son propre répertoire “Boenninghausen’s characteristics  and repertory” datant de 1905 mais déjà surclassé en 1934 par le répertoire de Kent ; il ne le fut jamais dans le “Kent” ni dans les répertoires qui en sont dérivés.
[4] Un autre chapitre développe plus avant ce sujet des matières médicales synthétiques ; il est intitulé “Les drug pictures”.

Auteur: Marc Brunson, vet. homéopath.
Avertissement: ce texte est un court passage du tome 3 de philosophie homéopathique que j'ai publié en 2011.
Présenté au V Congreso Nacional de Homeopatía, Oviedo (Asturias. España), 2012.

Las aportaciones de Masi Elizalde


Las aportaciones de Masi Elizalde a la Homeopatía pueden resumirse esquemáticamente así:
1-    Adopción del esquema antropológico tomista como marco de referencia para la mejor comprensión del hombre hahnemanniano sano y enfermo. Básicamente la adopción del concepto de “compuesto sustancial” y todo lo que ello implica.
2-    Dinámica miasmática
3-    Metodología para el estudio de la materia médica.


  1. EL ESQUEMA ANTROPOLÓGICO TOMISTA

A lo largo de su artículo Concepto de enfermedad y curación[1] Masi explica y argumenta su convicción de que el esquema antropológico que Hahnemann sustentaba era el mismo que sustenta la filosofía escolástica, en particular Santo Tomás de Aquino. En primer lugar, la idea de que el hombre es un compuesto sustancial, es decir que sus principios constituyentes (alma racional y cuerpo físico) conforman una nueva realidad (hombre) que no es el resultado de la mera aposición, mezcla o amalgama de los anteriores. Esta noción de compuesto sustancial es la base y fundamento antropológico del concepto psicosomático de enfermedad y curación, propio de la homeopatía.

También que el hombre, degradado por el Pecado Original, ha perdido su privilegiada posición edénica, sufriendo un merma en su naturaleza. En la actual situación el hombre sufre en la profundidad de su inconsciente el dolor de lo perdido. (A esta profunda sensación la llama psora primaria.)[2]

Ese dolor, dice Masi, se argumenta de manera general, como se aprecia en las patogenesias tomadas en su conjunto o en los síntomas de consulta tomados en su conjunto, en unos temas fundamentales, los núcleos,  que recuerdan intensamente el drama de la Caída tal y como se relata en el Génesis:
Núcleo de la transgresión, la falta o la culpa.
Núcleo de la pérdida y el sufrimiento.
Núcleo del recuerdo y la nostalgia.
Núcleo del temor al castigo
Núcleo de la disculpa y la justificación.
Pero cuál sea la naturaleza de esa falta en un caso particular está por determinar para cada medicamento y para cada paciente. De manera que en cada medicamento y en cada enfermo encontraremos de manera más o menos evidente los citados núcleos, argumentados de diversas maneras de acuerdo a la temática particular.
2. DINÁMICA MIASMÁTICA
El concepto de dinámica miasmática es muy sencillo: para Masi los miasmas no son entidades independientes, sino sólo aspectos distintos del sufrimiento, tendencias morbosas, actitudes reactivas. La psora es la única enfermedad, siendo sycosis ysyphilis únicamente modos equivocados de defensa ante el sufrimiento psórico. Estas defensas que se producen en clave de hipertrofia o de destrucción lo mismo en el plano físico que en el psíquico, componen, con el sufrimiento original (psora) un triángulo dinámico cuya comprensión permite, no sólo explicar la sintomatología conocida, sino también “predecir” actitudes que, no apareciendo en la patogenesia (porque las patogenesias son necesariamente limitadas), deben corresponder dinámicamente a lo que sí aparece. Así, si en una patogenesia encontramos síntomas que muestran un gran apego a la riqueza, al dinero, que calificamos de “sycosica”, habremos de admitir que la psora correspondiente a esa sycosis será la del temor de la pobreza, y en syphilis debemos adelantar el hallazgo de una liberalidad desordenada; todo lo cual, naturalmente debe ser confirmado por la clínica. En los medicamentos bien experimentados siempre se encuentran, más o menos desarrolladas, las tres tendencias morbosas (miasmáticas), y sin excepción se corresponden matemáticamente en sus argumentos.
3. METODOLOGÍA PARA EL ESTUDIO DE LA MATERIA MÉDICA
a) La organización de material patogenético
El material patogenético (igual que el clínico) puede organizarse, con vistas a su mejor comprensión, de muy diversas maneras.
-  En primer lugar tenemos el protocolo patogenético, en el que los síntomas aparecen agrupados por experimentadores y ordenados según el momento de su aparición.
-  Hahnemann y sus seguidores no conservaron las patogenesias según los protocolos originales, es decir, los síntomas en su orden de aparición, sino que los redistribuyeron por órganos y sistemas. Esta es ya una primera manipulación que algunos autores han considerado como muy grave, aunque a nosotros no nos lo parece porque creemos que tal distribución ayuda al estudio de la materia médica, y facilita su comparación con los síntomas de la clínica que también solemos recoger por órganos y sistemas.
-  También podemos reagrupar los síntomas, dentro de cada órgano o sistema, por orden alfabético. De ahí los repertorios.
-  Otros autores seleccionan, entre los síntomas patogenéticos, aquellos grupos de síntomas que recuerdan los síndromes de la patología y tratan de establecer la semejanza entre dichos grupos de síntomas y los mencionados síndromes.
-  Finalmente algunos seleccionan, tanto en el paciente como en las enfermedades, grupos de síntomas de acuerdo a su matiz miasmático y establecen la semejanza entre ambos según  determinadas series numéricas.
Ninguno de estos hace especulaciones metafísicas a propósito de la esencia íntima de las enfermedades. Ninguno inventa los síntomas de las patogenesias o del paciente. Todos dicen, y es un hecho cierto, estar aplicando el principio de semejanza. Cada uno de ellos ha utilizado un método para organizar los síntomas de las patogenesias y los síntomas de la clínica de manera que puedan ser comparados entre sí. Todos tratan de cumplir la ley.
En el método de Masi los síntomas se toman de las patogenesias, y se comparan con los de la enfermedad, pero cuando estos síntomas se organizan para su mejor comprensión, no se hace por orden cronológico, ni alfabético, ni sistémico, ni sindrómico, ni por series miasmáticas, ya que los miasmas[3] no son algo estático, sino que se agrupan por temas.
No obstante, Masi y su metodología han sufrido permanentes ataques que, como suele ocurrir, no se centran en los verdaderos errores que pueda haber en sus planteamientos sino precisamente en lo contrario, en lo que es incuestionable: se le acusa de especular en el vacío, de ignorar los hechos, los síntomas. Pero lo cierto es que los síntomas, tanto patogenéticos como clínicos, están en el centro de toda la reflexión, no hay forma de escapar de ellos (ni siquiera hacia la clínica convencional). Constituyen el núcleo de cada fase metodológica, se los estudia desde diferentes puntos de vista: antropológico, simbólico, lingüístico, y es preciso volver a ellos una y otra vez.
Si miráis con detenimiento las materias médicas puras veréis, ¡ay!, con dolor que son un verdadero galimatías, un inventario interminable de síntomas que, salvo unos pocos, se parecen terriblemente entre sí, de tal manera que tras varias páginas de lectura es prácticamente imposible para una mente normal recordar lo que ha leído. No digamos nada si nos adentramos sucesivamente en las páginas de varios remedios distintos. Esta circunstancia vuelve muy difícil la práctica de la homeopatía, y es lo que ha inducido a los distintos autores a intentar reagrupar el material de las distintas maneras que hemos visto anteriormente.
Pues bien, si seguimos mirando con atención esos listados de síntomas patogenéticos, observaremos la recurrencia de ciertos temas, de ciertos argumentos. No me extenderé en este punto que sólo la experiencia mostrará al lector con toda claridad. Así pues, sabemos que los síntomas de una patogenesia suelen mostrar una inusitada tolerancia a ser agrupados en temas, y también sabemos que estos temas suelen ser coherentes, guardar cierta relación entre ellos. Por consiguiente, aquí existe ya un principio de orden que como digo no es cronológico ni alfabético ni anatómico, sino que es temático.
Así, el primer paso en la metodología de Masi para el estudio de las patogenesias es establecer en lo posible un orden temático. Este orden temático no invalida los anteriores. Sólo es un nuevo modo, un modo más de organizar los síntomas. Esto permite, como digo, un principio de comprensión que es coherente con la condición racional del médico y del paciente. Vemos así que el sufrimiento humano se estructura alrededor de determinados argumentos, que se configura argumentadamente. Cada persona (y cada medicamento) muestra un determinado número de temas, siempre los mismos. Esto se refleja en el refranero popular con la frase “cada loco con su tema”. Somos así y es perfectamente razonable que esa condición de recurrencia en ciertos temas, a la que estamos naturalmente inclinados, se refleje en la manifestación de nuestra enfermedad.
Este hallazgo nos permite un nuevo modo de establecer la relación de semejanza, abriendo la posibilidad de valorar ciertas argumentaciones existenciales características del paciente que, no correspondiendo a un síntoma concreto de la materia médica o del Repertorio, no nos era dado utilizar anteriormente para la prescripción.
Así, un paciente nos habla de su necesidad de bastarse a sí  mismo, de lo horrible que sería estar imposibilitado y depender de los demás, y esto lo relaciona con cada uno de sus síntomas,  con sus deseos, con sus proyectos, y sentimos que eso es más importante que un mero síntoma porque impregna toda la vida del paciente. Otros insisten en temas tales como el amor, la muerte, el dinero, el servicio a los demás, la enfermedad, la seguridad, y estos temas cobran un importancia tal que de ninguna manera podrían ser considerados como meros síntomas. Por lo demás, en muchas ocasiones no hay modo de incluirlos en una repertorización al uso.
En los medicamentos encontramos los mismos temas, y en ocasiones con la misma importancia. Esto requiere establecer, como se ha dicho, un nuevo tipo de similitud.
b) La relación entre los temas
Los temas que hallamos en un medicamento pueden ser aparentemente inconexos, pero un estudio más detallado suele mostrar que están relacionados entre sí, resumiendo a menudo uno de ellos, por así decir, la esencia del remedio.
En algún momento de todo este estudio vislumbramos un sufrimiento nuclear que podría explicar toda la patogenesia, y que en sí mismo es inexplicable. A este sufrimiento básico, del que toda la enfermedad va a depender se le llama, en la metodología de Masi, “psora primaria”. También me excusaré de abundar en este tema dado que por otro lado será inexcusable su demostración práctica. Y es aquí donde empezamos a tomar contacto con la antropología tradicional, la antropología escolástica. Para Santo Tomás, la naturaleza humana está mermada, caída. Esta merma, este déficit proviene del  Pecado Original, un acto en el que el hombre, envidiando la naturaleza divina, quiso compararse a Dios, ser como Dios. A partir de ese momento toda la estructura psíquica y orgánica del hombre se vio comprometida, sobrevino el imperativo de la muerte y por lo tanto el de la enfermedad. Y ese acontecimiento radical (por más que simbólico), origen de lo que Masi llama psora primaria se manifiesta, como corresponde a la ortodoxia hahnemanniana, en una sensación que por lo que sabemos se refiere básicamente a una pérdida, a una minusvalía. La sensación de no ser feliz, la sensación de no ser querido, la sensación de no ser comprendido, la  sensación de la proximidad de la muerte, la sensación de ser injustamente tratado, etc.
Masi propone comparar la psora primaria con alguno de los aspectos del relato del Génesis y establecer (simbólicamente) con qué aspecto de la Divinidad se ha querido comparar ese individuo representado en la patogenesia, o en su caso el paciente. A esto es a lo que llama el drama metafísico. Adán quiso compararse con la totalidad de la naturaleza divina, pero cada hombre en particular (o cada medicamento) no tiene tanta capacidad, y se compara únicamente con un aspecto de ésta.
La confrontación entre la naturaleza divina y la humana puede parecer un poco fantástica, pero verdaderamente constituye, desde una perspectiva simbólica, el meollo del drama humano. Hay que pensar en ello sin prejuicios. Más allá de esto, en un terreno meramente práctico, la necesidad de dicha comparación para descifrar el daño, el sufrimiento que supone el drama metafísico, nos obliga al estudio de la teología y de la antropología.
De Dios nada sabemos, salvo que es. Lo que de Él predicamos se lo atribuimos, por eso decimos que son atributos: atributos divinos. Del hombre conocemos sus capacidades. Estas capacidades no siempre se realizan, no siempre están en acto. Por eso las llamamos potencias.
Entre las potencias del hombre y los atributos de Dios no existe sólo una diferencia de grado, sino por encima de todo una diferencia cualitativa: en el hombre se da el movimiento, los mejores logros del hombre requieren una actualización de sus potencias, un cambio, un gasto, un devenir. En Dios todo es acto, sea cual sea el atributo al que nos refiramos está presente en grado sumo sin un antes ni un después, no hay nada que deba ser desarrollado, perfeccionado, o meramente realizado, en Dios no hay devenir, es acto puro. Por eso, el intento del hombre de alcanzar por sus medios la naturaleza divina puede considerarse una locura, una falta de previsión[4]. Y sin embargo es eso precisamente lo que ocurre en cada momento de nuestras vidas.
Adquirir un mínimo de nociones escolásticas sobre los atributos divinos y las potencias humanas requiere un esfuerzo. Es esto lo que ha desanimado a muchos de los que se han interesado por las ideas de Masi. Algunos de éstos proponen un método abreviado, a saber, tomar los temas de la patogenesia y los temas del paciente, y simplemente establecer la posible semejanza entre unos y otros, con lo que obtendríamos todas las ventajas del método sin tanto trabajo. Sin embargo, los temas tal y como los obtenemos de las patogenesias no siempre son útiles, pueden ser equivocados, una simple fantasía del que investiga, una mera coincidencia de algunas palabras. Para que estos temas puedan ser utilizados como elementos de comparación en una homeopatía tan profunda, deben adquirir significado antropológico, deben poder integrarse dentro de una visión del hombre en su drama. No pocas veces he visto a principiantes (y no tan principiantes) enumerar en el estudio de una patogenesia temas sin la menor utilidad y sin el menor sentido. Tal vez una persona que haya profundizado algo más en la naturaleza humana pueda, de entrada, elegir los temas adecuadamente, pero siempre necesitará situarlos en el terreno en el cual el sufrimiento se genera, el hombre en el mundo, para adquirir su últimos significados; quedarse en la superficialidad del enunciado de los temas, por muy bien elegidos que éstos resulten, comporta el mismo peligro que quedarse en el enunciado de los síntomas, a saber que, llegado el decisivo momento de la consulta, el paciente no nos los diga con las palabras con que nosotros los hemos formulado, y no podamos entenderlo.
Una vez establecida la hipótesis de cuál puede ser el drama metafísico que resume el sufrimiento de tal determinado remedio, nos aguarda el trabajo de explicar, con base en esa hipótesis, todos y cada uno de los temas y todos y cada uno de los síntomas significativos del remedio. Para esta tarea nos ayudamos de los conocimientos a los que podamos recurrir, especialmente la simbología, la lingüística y la sabiduría popular, todo ello en el marco de la antropología escolástica, naturalmente. Si la hipótesis es acertada, debe poder explicar a plena satisfacción de cualquiera la totalidad de la patogenesia. La experiencia demuestra que estas explicaciones adquieren tal grado de evidencia que suele arrancar exclamaciones de asombro y alguna que otra risa nerviosa.
Ahora tenemos unos temas, que generalmente son muy pocos, en ocasiones sólo uno, tenemos un hipótesis sobre cuál ha podido ser el sufrimiento básico manifestado en la patogenesia, y que es de índole metafísica[5], y hemos podido explicar con dicha hipótesis la totalidad de la patogenesia, dinámica miasmática incluida. Debemos pues comprobar su utilidad clínica. Para ello será necesario que con los síntomas del paciente realicemos un trabajo análogo hasta que podamos descubrir en su sufrimiento un significado central que explique todo lo demás y que sea semejante al significado que exhibe un determinado medicamento. Generalmente si ello es posible, también lo será establecer la semejanza de los síntomas, y podremos hacer la prescripción con todas las garantías: semejanza de los síntomas repertorizables, semejanza de los temas y semejanza del drama metafísico, del núcleo de sufrimiento, de la psora primaria. Siguiendo un caso así podremos verificar que la curación comporta, además de la desaparición del cuadro clínico que trajo al paciente a la consulta, la desaparición también de ese sufrimiento radical que (como hipótesis) habíamos establecido en la base de todo el edificio morboso.

[1] Alfonso Masi Elizalde. Concepto de enfermedad y curación. Actas del Instituto Internacional de Altos Estudios Homeopáticos “James Tyler Kent”. Nº 1 al 7.
[2] Huelga decir que, en esta imputación de la enfermedad al Pecado Original, Masi no hace (como él mismo lo señala) sino ponerse a la cola de una larguísima tradición religiosa, filosófica y médica, que también han compartido explícitamente, como no podía ser de otro modo, muchos de los grandes clásicos de la homeopatía. Por otra parte, desde un punto de vista puramente clínico, el concepto de psora primariaconstituye el núcleo de la comprensión de la enfermedad psicosomática. La expresión “psora primaria” es original de Masi y, al contrario de lo que algunos piensan, jamás fue utilizada por Hahnemann. Denomina una profunda sensación de sufrimiento, una angustia sin referencias, un desasosiego casi inconsciente, que el método puede, hasta cierto punto, objetivar y relacionarlo con  el conjunto de la enfermedad, reconociéndolo como su causa.
[3] Las relación del autor con el concepto hahnemanniano de “miasma crónico” se ha deteriorado mucho en los últimos años. A este respecto, cfr. Fundamentos de nosología homeopática. Dilema, 2004. “Los errores de Hahnemann en la teoría de los miasmas crónicos”, pp. 237-245.
[4] Al hilo del concepto de “imprevisión” “imprudencia”, es dado recordar que un drama análogo queda recogido en el mito de Prometeo y Epimeteo.
[5] El drama metafísico representa, en última instancia, una equivocada relación del hombre con Dios. Hablando con propiedad, desde el punto de vista de Masi (que es un punto de vista religioso) debería llamarse “drama espiritual”.


Autor: Dr. Emilio Morales.

MANEJO DE LA ALVEOLITIS SECA CON LA MEDICINA HOMEOPÁTICA

La alveolitis seca es un cuadro agudo que se presenta de vez en cuando en la consulta del dentista con carácter de urgencia. Es una de las complicaciones más frecuentes tras una extracción dentaria, con una prevalencia del 2 – 4% de todas las exodoncias, porcentaje que se eleva hasta un 20% tras la extracción de los terceros molares retenidos.
Es una urgencia médica que cursa con dolor, tras la extracción de una pieza dentaria, en el alveolo vacío al desintegrarse prematuramente o no llegar a formarse el coágulo sanguíneo intraalveolar; de forma que quedan expuestas las terminaciones nerviosas libres. El alveolo lo vemos vacío, sin coágulo sanguíneo, con las paredes óseas expuestas. No hay supuración. El dolor característicamente aparece hacia el segundo o tercer día tras la exodoncia; es agudo y tormentoso; constante; persiste durante diez o quince días y puede irradiarse al oído o a la sien del mismo lado. Puede o no haber halitosis.
No parece tener relación con la mayor o menor dificultad a la hora de la extracción, ni con el trauma quirúrgico, aunque esto último podría estar presente en la etiopatogenia si provocara trombosis de los vasos subyacentes al alveolo. El uso de anestésicos locales con vasoconstrictores utilizando una técnica intraligamentosa podría provocar isquemia y comprometer la irrigación sanguínea del alveolo.

La tasa de incidencia puede aumentar hasta un 20% en pacientes fumadores, y hasta un 40% si el paciente fuma en el día de la cirugía o en el postoperatorio más inmediato. También es mayor la incidencia en el sexo femenino (5:1 respecto al sexo masculino) por la acción de los estrógenos activando el sistema fibrinolítico; y más aún con la toma de anticonceptivos orales. La edad es también un factor predisponente, apareciendo más frecuentemente en personas mayores de 40 años.
Pacientes diabéticos, inmunosuprimidos, o con tendencia a la hipovascularización (Paget, osteonecrosis, desórdenes vasculares) también presentan una incidencia aumentada.
El tratamiento convencional a nivel sistémico se basa en analgésicos y antiinflamatorios potentes que en muchas ocasiones no calman al paciente; el dolor es difícil de aliviar, persistiendo con o sin tratamiento unos diez a quince días. A veces se recurre a la antibioticoterapia aunque la alveolitis no es una infección, pensando en el posible papel de bacterias (sobre todo anaerobias) y sus toxinas sobre las terminaciones nerviosas de las paredes expuestas del alveolo o activando indirectamente la fibrinólisis.

Estamos, pues, ante un cuadro rebelde que suele prolongarse en el tiempo de forma insidiosa, pudiendo aparecer además efectos adversos de los fármacos utilizados.

La Medicina Homeopática se propone aquí como una opción de tratamiento que presenta ventajas en cuanto a la rapidez de acción y ausencia de efectos adversos. El conocimiento por parte del dentista de unas nociones someras sobre las bases en las que este Método Terapéutico descansa, además de las acciones de un pequeño grupo de medicamentos homeopáticos constituiría un arma terapéutica valiosísima a utilizar en beneficio del paciente, reduciéndole su malestar en un alto grado y proporcionando así además un alto grado de satisfacción al propio dentista.

Las evidencias clínicas de esto se pueden observar diariamente en la práctica clínica, pero son reveladores en este sentido los resultados de un estudio realizado en Camagüey (Cuba) en la Clínica Estomatológica Docente “Tula Aguilera” de dicha ciudad durante los años 2004 y 2005 y publicados en 2007 en el Archivo Médico de Camagüey volumen 11 número 2, sobre la eficacia del tratamiento homeopático en la alveolitis dental. Las doctoras y profesoras de Estomatología General Integral de dicha Clínica Docente, Norys Tan Suárez, Carmen Rosa Hidalgo García y otras, en colaboración con médicos homeópatas, concluyen que un 74,2% de los pacientes se vieron libres de la afección a las 48 horas, y el resto lo hizo a las 72 horas, con remisión de todo signo y síntoma. La terapia homeopática puede emplearse, pues, en esta patología con excelentes resultados.

La Medicina Homeopática tiene en la “individualidad morbosa” uno de sus fundamentos. No hay enfermedad sino enfermo. Habrá que buscar por tanto los síntomas que individualizan a nuestro paciente y que hacen que su enfermedad sea “única”.
Otro de los principios homeopáticos es el de la “experimentación pura” que viene a expresar que todos los remedios utilizados en Homeopatía deben haber sido experimentados en personas sanas para ver qué efectos producen y así conocer con exactitud su actividad.

De esta forma podremos aplicar un tercer principio, la ley de los similares. Buscaremos un medicamento cuyos síntomas en la persona sana coincidan con los síntomas que presenta el paciente para lograr que el semejante cure al semejante.
Debemos utilizar un solo medicamento (principio de la individualidad medicamentosa) para evitar que utilizando dos o más enmascaremos algunos síntomas o los suprimamos, apareciendo una falsa curación o una cronificación. Además la dosis del medicamento deberá ser la mínima necesaria (principio de la dosis mínima).

La Medicina Homeopática trata así de ayudar a la Naturaleza en su esfuerzo curativo al estimular la fuerza vital del individuo encaminándola o redirigiéndola hacia la curación. Seguir estos principios nos llevará a la curación del enfermo, a la restitución de su salud de una manera rápida, suave y permanente por un camino seguro e inocuo, como escribe Hahnemann en los parágrafos 1 y 2 de su Organon de la Medicina. Si además tenemos los dentistas la “suerte” de que el paciente ya se trata anteriormente con Homeopatía, podemos buscar la colaboración con su médico homeópata que nos indicaría en qué momento vital se encuentra nuestro paciente, su patología constitucional, sus ayeres o antecedentes y buscar juntos el remedio adecuado de una manera mucho más eficaz.

De los remedios homeopáticos que podemos utilizar en la alveolitis pueden destacar los siguientes:

HYPERICUM:
-Sería el remedio cuando no hay otros síntomas acompañantes más que los dolores intolerables consecuencia del trauma neurológico.
-En La Materia Médica Homeopática de Lathoud leemos: “cuando después de traumatismo que interesa a una región del organismo rica en terminaciones nerviosas sensitivas aparecen dolores intolerables que muestran que los nervios están seriamente afectados, Hypericum es el remedio…cuando el dolor sigue el trayecto del nervio que se ha inflamado; cuando se extiende en puntadas dolorosas desde la herida o traumatismo hasta la raíz del nervio”.
-Para Nash “es el medicamento por excelencia para los nervios heridos o lastimados… sobre todo de las regiones ricas en nervios sensitivos” (Indicaciones Características de Terapéutica Homeopática).
-Bernardo Vijnovsky en su tratado de Materia Médica Homeopática escribe: “es un medicamento fundamental en traumatismos ya sean quirúrgicos o accidentales, especialmente cuando se localizan en zonas ricamente inervadas, sobre todo en … encías y dientes… Los dolores son muy agudos, intensísimos, intolerables e incluso llegan a subir desde las heridas siguiendo el curso de los nervios”. Incluso opina que “es un muy importante medicamento en el postoperatorio de intervenciones quirúrgicas a realizarse en las regiones arriba mencionadas (sitios ricamente inervados) y también es insuperable…una hora antes de una extracción dentaria o de un tratamiento endodóncico; también puede usarse en el postoperatorio…”

ARSENICUM ALBUM:
-A la vez ansioso y agitado, desesperado, agitado.
-Aliento fétido, pútrido.
-Gran sequedad de mucosas, con sed.
-Dolores quemantes que mejoran con calor.
-Inflamación alrededor de la lesión.

MERCURIUS SOLUBILIS:
-Olor fétido. Tanto el aliento como la traspiración.
-Salivación abundante de gusto metálico. Con sed.
-Lengua cubierta de una capa amarilla espesa. Lengua gruesa con la impronta de los dientes marcada. Temblor de lengua.
-Le agravan las temperaturas extremas (gran calor o gran frío), de noche, el calor del lecho.
-Malhumorado, desconfiado, huraño.

MEZEREUM:
-Dolor ardiente, quemante como en Arsenicum, pero agrava con calor.
-Hay una inflamación violenta del periostio con dolores desgarrantes, ardientes.
-Muy sensible al tacto.
-Suele haber caries abundantes que afectan a las raíces y duelen al tacto.
-Puede haber historia de erupciones cutáneas con mucho prurito, o prurito violento sin lesión cutánea que agrava con el calor de la cama.

NUX VOMICA:
-Gente estresada, a menudo fumadores.
-Lengua recubierta de capa blanquecina en la mitad posterior y limpia en la mitad anterior.

SYMPHYTUM:
-Cuando ha habido traumatismo y rotura del hueso con dolores extremadamente vivos.
-En la Terapéutica Homeopática de Nash, “muy útil para la curación de huesos rotos, cuando hay dificultad para que éstos cicatricen”.

SILICEA:
-Si la curación se retarda o es incompleta y aparece tendencia a la supuración.
-Sensible al frío, mejora por calor.
-Suelen ser nerviosos, irritables, hipersensibles al ruido.
-Labio superior frecuentemente hinchado, agrietado, como resquebrajado.
-Boca seca, sensación de cabello sobre la lengua.


Estos son algunos de los remedios que nos pueden provocar un gran alivio y resolver la urgencia en un corto tiempo sin emplear fármacos agresivos. Los síntomas locales citados son los que podemos observar rápidamente en la cavidad oral para elegir uno u otro remedio. Un estudio más detallado de cada medicamento en las Materias Médicas nos puede proporcionar una visión más completa de cada medicamento con sus acciones a nivel mental, general, agravaciones y mejorías. Así podremos discernir mejor entre unos y otros al hacer la elección.

Animo a los médicos dentistas a abrirse a otras terapéuticas como la homeopática, donde podemos encontrar remedios diferentes a los convencionales y una nueva forma en el arte de curar que nos pueden provocar una satisfacción mayor a nosotros y a nuestros pacientes.

BIBLIOGRAFIA:
-Gutiérrez Pérez,JL; García Calderón,M y otros. “Alveolitis seca. Actualización de conceptos”. Medicina Oral, Patología Oral y Cirugía Bucal. Edición impresa vol 10 nº1. Valencia 2005
-García Chávez,JV. “Alveolitis seca dolorosa”. Investigación bibliográfica del proceso de suficiencia profesional para obtener el título de cirujano dentista. Facultad de Estomatología. Universidad Peruana Cayetano Heredia. 2011
-Nápoles González,I;Bárbara Batista,XB y otros. “Incidencia de la alveolitis” Revista Archivo Médico de Camagüey vol 13 nº2 Marzo Abril 2009
-Tan Suárez,N; Hidalgo García,CR y otras. “Eficacia del tratamiento homeopático en la alveolitis dental” Archivo Médico de Camagüey vol 11 nº2 2007
-Lathoud. Materia Médica Homeopática
-Nash,EB. Indicaciones Características de Terapéutica Homeopática
-Vijnovsky,B. Tratado de Materia Médica Homeopática.


Autor: Dr. Patricio Oribe Muguruza, médico estomatólogo, médico homeópata, Asociación - Academia Médico Homeopática Unicista de Bilbao (AMHUBI).

Fuente: web de la Asociación - Academia Médico Homeopática Unicista de Bilbao (AMHUBI).

J.T. Kent Unpublished Materia Medica – Edited by Dr. Ahmed N. Currim

When I received this book to review, I was excited since I had loved reading Dr. Ahmed Currim’s ‘Collected Works of Arthur Hill Grimmer’ and I knew what an excellent compilation it was. I have great respect for Dr. Currim’s work which obviously stems from his love of homeopathy.
‘J.T.Kent Unpublished Materia Medica’ begins with the interesting story of how the editor, Dr. Ahmed Currim, managed, in 1980, to retrieve 2 volumes of almost unknown notes of Materia Medica that Dr. Kent had given in 1895 to his students in Chicago at the Hering Medical College. Later, in 1985, Dr. Currim came across another, similar, 3 volume set of lecture notes that Dr. Kent had given to his students in 1893-94. Some years later, Dr. Currim acquired an old volume of notes on Materia Medica that Dr. Kent presented at the Dunham Medical College in 1901-02.

Having acquired these priceless notes which showed the progression of Kent’s thinking in Materia Medica from 1893-1902, Dr. Currim decided to edit, correct, classify and present these invaluable hidden treasures to the profession. This book is the result. It contains notes on several remedies not found in any of Kent’s already existing works like Materia Medica, Lesser Writings and Gypser’s Minor Writings. It also contains new pictures not known before of many of the regular well-known remedies, thereby widening our understanding of these remedies.

One hundred fifty five remedies have been discussed in this huge tome of 1,702 pages. They have been nicely set for ease of reading with important features set in bold type. Each remedy description begins with a section discussing general action of the remedy, followed by the Generals; then the order of sections follows the usual trend of chapters seen in Kent’s repertory: Mind, Vertigo, Head and so on.
What makes this book so special is the intermingling of tips on dealing with conditions, remedy comparisons with finer points for differentiating remedies, general hints on case management, explanation of symptoms and brief miasmatic explanations with suggestions on miasmatic prescribing. Small cases have been described off and on throughout the book which helps in deepening our understanding of the remedies and imprinting the remedy pictures on our minds. The potencies used have been mentioned, which again helps to highlight Kent’s thinking process. At some places, details about translation errors from the actual provings are included, which helps in clarification and correction of actual symptoms. Dr. Currim’s viewpoints and notes from his own valuable experience have been added as Editor’s Notes throughout the book.
Despite being a record of symptoms, the book makes for interesting reading throughout, since it is scattered with numerous little golden nuggets of valuable information which add an extra dimension to our mental images of remedies.
The quality of printing, binding and paper do not disappoint. The paper is smooth though thin, which it had to be, otherwise it would have consumed two or more volumes! A few insignificant typos have crept in, which considering the vastness of the work, can be easily overlooked.
The contents of the book display Kent’s vast knowledge and experience, hence this book serves as a valuable addition to our homeopathic literature, and will be useful to all homeopaths who strive to constantly better themselves.
Author: Dr. Firuzi Mehta

J.T. Kent Unpublished Materia Medica – Edited by Dr. Ahmed N. Currim. Second Edition 2010 (The first edition was published in 2007). Reviewed by Dr. Firuzi Mehta. Published by B. Jain Archibel s.p.r.l. Printed in India.

Cómo prescribían Kent y Nash en casos terminales

CONSEJO DE KENT EN CASOS TERMINALES
“La hija de Lippe sufría cáncer hepático. Su sufrimiento era intenso. Su padre la observaba y apreció que rodaba de lado a lado. Le recordó la descripción de Tarentula cubensis, recién publicada. Administró Tarentula y logró la eutanasia que parecía imposible."  (Escritos Menores de Kent)

"Con frecuencia me preguntan ¿qué hacer en casos de intenso sufrimiento para obtener un alivio inmediato? Prescriban el remedio similar. Tarentula alivia al moribundo que sufre como ningún otro remedio. He visto cómo se alivian los últimos horrores con Ars, Carbo v, Lyc, Lach, pero Tarentula es aún superior. Últimamente empleo la 30c. Si  la muerte es inevitable, los primeros medicamentos actúan, pero si dejan de ayudar y los familiares preguntan “Doctor, ¿no podrá hacer algo para aliviar ese horrendo sufrimiento?”. Al paciente solo le quedan algunas horas de sufrimiento, podemos ayudar tanto como la morfina, con la Tarentula 30c.  ¿Qué resulta más inhumano que abandonar al paciente que sufre en sus últimos momentos, dejarlo con las agonías de la disolución, rodeado del llanto de sus seres cercanos?  El verdadero médico abrazará la oportunidad de emplear sus habilidades en estos momentos. Ha sucedido que me inviten a acompañar a pacientes moribundos. Agradezco el tener los medios maravillosos que alivien los dolores, apegado a los principios, y en estos últimos momentos aplicar la eutanasia”.  (Escritos Menores de Kent)


KREOSOTUM
KENT
“También son notables en Kreosotum los síntomas gástricos; muy pronto después de comer presenta ardor estomacal, luego una sensación de llenura y náuseas crecientes, lo que concluye en vómito de lo ingerido. En las
afecciones malignas del estómago Kreosotum resulta paliativo eficaz, pues alivia el ardor y por algún tiempo mejora la digestión, aunque luego el trastorno retorne. Muchas veces nuestros remedios se convierten en paliativos óptimos de afecciones cancerosas: en todos los grados de las enfermedades incurables malignas, como el cáncer, que afectan al estómago, la homeopatía puede mitigarlas en sus estadios sucesivos, lo que puede aportar al estómago mucho más alivio que la morfina. Al comparar enfermos tratados con morfina y con homeopatía, siempre escogería a estos últimos teniendo en cuenta el bienestar que ofrecen, experiencia que comparten muchos médicos."

CARCINOSINUM
KENT
“Obtuve el medicamento CARCINOMA de un cáncer mamario. Recuperé un poco del fluido transparente inodoro y acuoso que segregaba de su herida cancerosa y obtuve su dinamización, y me ha sido de gran ayuda en muchos casos de carcinoma avanzado. He logrado mantener confortable al paciente canceroso durante años, cuando la curación era imposible y el desarrollo canceroso era continuo. El proceso maligno se retardó, evitándose los sufrimientos usuales.”

CADMIUM SULPH
KENT
"Ante un caso de cáncer, con ardor, postración y vómitos Cad. Sulph. aliviará estos síntomas durante semanas. Yo he presenciado casos en que los dolores fueron aliviados por analgésicos hasta que el estomago no toleraba alimento alguno y en estos casos este remedio hubiera podido aliviar. Es remedio notable en la irritación gástrica del carcinoma, como paliativo notable: vómitos de algo  que parece poso de café."

BISMUTHUM
NASH
"Con frecuencia útil  en el cáncer de estomago, cuando hay vómitos de enormes cantidades de alimento que parecen haber estado en el estomago por días. En tales casos hay mucho ardor y dolor. Inquietud y angustia similar al Arsenicum, quieren moverse mucho, no puede estar mucho en un sitio."

CANCER GASTRICO
NASH
“Gran dolor de estómago a causa de flatulencia, peor por estar acostado; se puede presentar desde la simple dispepsia hasta en el cáncer del estómago y en este último y aun en casos no tan serios añadiremos el siguiente síntoma: ardor en el estómago.”

LACHESIS
NASH
“Es a menudo de un gran uso en el cáncer mamario o uterino. En cualquiera de estos casos el cáncer tiene un aspecto azuloso o purpúreo y sea que este abierto o fungoso sangra con facilidad y la sangre está descompuesta y
oscura”.

APIS
NASH
"Es muy prominente en los ovarios y ha demostrado ser muy útil en los cánceres, cuando hay dolor con ardor y punzadas."

CONIUM
NASH
“En todo cáncer mamario, vagina u otras partes, los Dolores de Conium son quemantes, pungitivos o lancinantes y nos hacen pensar también en Apis, pero los síntomas determinarán la elección entre ellos.”

PHOSPHORUS
NASH
“Su tendencia a las hemorragias se extiende a las producciones fungoideas, como los fibromas, hongos, cáncer, etc."

SEPIA
NASH
“Congestión local de los órganos pélvicos,  y continuas congestiones, inflamaciones, ulceraciones, leucorreas y aun desorganizaciones malignas o cancerosas. La induración con una sensación dolorosa de rigidez en la región
uterina, es característica."

BISMUTHUM
NASH
“Es útil en el cáncer del estomago cuando hay vómitos de enormes cantidades de alimentos que parecen que han permanecido en el estómago algunos días. Con mucho dolor y ardor, inquietud y angustia como en Arsenicum, necesita moverse y no puede estar largo rato en un sitio."

KREOSOTUM
NASH
“Ulceración en cáncer de útero, Kreosotum es de gran valor.  No dudo que muchos casos que degeneran en cáncer pueden ser evitados por su empleo oportuno. En algunos existe ardor terrible en la pelvis como si quemaran carbones encendidos y expulsión de coágulos de sangre maloliente. He visto que Guernsey lo recomienda en cáncer del seno, cuando está duro, rojo azuloso y cubierto de protuberancias malignas: nunca he prescrito este
medicamento para esta afección, pero en las leucorreas corrosivas y ulceraciones estoy muy satisfecho con él. Generalmente la empleo a la 200c”.

LAPIS ALBUS
NASH
“Fui llamado hace mas de un año para tratar a una paciente con un enorme fibroma uterino. Hemorragias repetidas y tan abundantes que parecía que iba a morir de una de ellas. El tumor que envolvía la totalidad de la vagina ocupaba toda la pelvis, la parte superior d e la fosa iliaca izquierda, el cuello del útero. Secreciones negras muy fétidas, intensos dolores ardorosos en todas partes enfermas. Ars. no ayudó e intenté Lapis 30c como un experimento, pues no tenía esperanzas.  Mejoro de inmediato y aquel esqueleto blanco como fantasma se transformó por completo  y ahora hace sus quehaceres domésticos. Cesaron las secreciones, el tumor disminuyó y todo lleva una marcha satisfactoria."

Selección: Dr. Germán Guajardo Bernal, de México.