LE PROBLEME DE LA SUPPRESSION

Un patient me disait récemment : « où puis-je trouver de la documentation montrant les dangers de la suppression ? Ma fille veut mettre une pommade sur l’eczéma du cuir chevelu de son bébé et ne veut pas me croire quand je lui dit que c’est dangereux ». Ceci me fit rechercher dans la littérature, et malheureusement ce que j’ai trouvé est bien maigre. D’où cette tentative qui me semble être d’une réelle importance.

Tout d’abord, définissons ce qu’est une suppression : par suppression, on entend qu’on fait disparaître une manifestation de la maladie avant que la maladie elle-même soit guérie.

Ce sujet de la suppression semble être un des plus importants, d’un point de vue homéopathique, mais l’un des moins familiers à l’esprit médical ordinaire. Dans la médecine régulière nous rencontrons continuellement des exemples de suppression, et vraiment, de notre point de vue, tout ce qui est de l’ordre de la médecine usuelle (allopathique), et qui n’est pas inconsciemment homéopathique, est de l’ordre de la suppression.

Il existe des types variés de suppression :
1 - Des suppressions accidentelles et naturelles, qui ne sont pas dues à une quelconque médication, telles que la suppression d’une forte émotion due aux exigences non naturelles de notre vie sociale. Ce sont des suppressions plus ou moins conscientes, bien que l’importance de leurs résultats ne soit habituellement pas connue, et que l’individu soit très fier de faire disparaître ces émotions. Il existe un deuxième type de suppressions accidentelles qui viennent de chocs nerveux importants tels que des chagrins ou des mortifications. Un troisième type de suppression naturelle est dans le domaine physique, comme la suppression des règles par un bain, ou des lochies supprimées après travail en attrapant froid, ou encore la suppression brutale de la lactation ou de la transpiration par le froid. Ensuite il existe aussi un type de suppression d’une maladie par une autre, ceci étant fréquemment cité dans l’Organon. Ceci peut prendre la forme d’une maladie aigue primitive, cachée par une seconde maladie aigue, et qui subsistera jusqu’à ce que la seconde maladie soit guérie ; ou bien ce peut être une maladie aigue qui suspend le cours d’une maladie chronique jusqu’à la fin de cette maladie aigue. Le contraire de ceci est le cas d’une maladie chronique permettant le développement puis l’arrêt d’une maladie aigue ; on pourrait classer ce genre de cas parmi les suppressions bien qu’on pense plutôt habituellement à un problème d’immunité.

2 – Un deuxième type de suppression, très fréquent en allopathie de nos jours, est la suppression par des applications locales. Ceci est rencontré dans de nombreux domaines. Par exemple, les coryzas et les sinusites sont supprimés par des applications locales de sels d’argent, d’iode, et d’autres substances, les leucorrhées et écoulements uréthraux par des injections de mercurochrome et de permanganate ; les éruptions, depuis les éruptions aigues comme la gale et l’impétigo, jusqu’aux éruptions chroniques comme l’eczéma et le psoriasis, par des préparations à base de zinc ou de soufre, ou encore à base de mercure ammoniacal et de nombreux autres. Les rashes dus aux exanthèmes, qui peuvent être classés parfois parmi les suppressions naturelles, peuvent être « rentrés » par l’usage immodéré de packs réfrigérants. D’autres sécrétions, comme la transpiration des pieds, sont souvent supprimés par des poudres ; le pus des conjonctivites par des sels d’argent ; les ulcères variqueux par des enveloppements divers, et les verrues par de l’acide trichloracétique ou des moyens électriques. De plus, nous avons la suppression locale dans de nombreuses affections par différentes lampes, par des rayons violets par exemple, etc… Les hémorragies sont supprimées par des astringents locaux, comme l’acide tannique, ou par des anticoagulants locaux comme la thromboplastine ; ceci pose la question de savoir si un remède homéopathique comme Ceanothus americanus doit être classé comme curatif ou suppressif.

3 – Maintenant nous devons aborder les affections supprimées par les médications internes actuelles : par exemple le paludisme, qui lorsqu’il n’est pas de type quinine, est simplement supprimé par des doses massives de quinine, ce qui résulte souvent en névralgies récurrentes ; les fièvres rhumatismales aigues, quand le patient est submergé par des doses massives de salicylés, provoquant la suppression des symptômes articulaires et l’évolution interne de la maladie vers une affection cardiaque ; l’épilepsie et la chorée sont souvent masquées par des sédatifs et les maladies de coeur par des digitaliques.

4 - La maladie est trop souvent supprimée par la chirurgie : l’ablation de tumeurs bénignes ou malignes, de polypes, les amygdalectomies, les appendicectomies, l’ablation des varices, des hémorroïdes, des fistules et des hypertrophies osseuses. Le problème ici est que la médecine moderne cherche à enlever la maladie plutôt que de guérir la cause sous-jacente, ne réalisant pas que les buts ultimes de la maladie sont des tentatives vers une extériorisation bénigne des troubles, vers des localisations qui protègent le patient.

5 – La plus insidieuse de toutes les suppressions sont celles des vaccins, lesquelles sont actuellement si importantes, puisqu’un enfant peut recevoir jusqu’à sept ou huit vaccins dans la même année. Je connais une famille de sept enfants d’un médecin allopathe connu qui a reçu en une année les vaccins contre la diphtérie, la scarlatine, la coqueluche, la typhoïde, la paratyphoïde et la variole, et deux des sept enfants ont reçu également des extraits de pollens de graminées.

6 – Il y a aussi toute la question de la suppression de la syphilis par des traitements à base d’arsenic ou de mercure que de nombreux médecins allopathes utilisent, et qui tendent à développer plus tard des graves lésions tertiaires en même temps que s’installent les effets secondaires des drogues.

7 – Il existe un autre aspect des suppressions, celui de la suppression des symptômes individuels, et ceci peut être fait avec des remèdes homéopathiques comme avec des remèdes de la vieille école. N’oubliez jamais que de faire un traitement palliatif à un cas qui peut être guéri est une suppression. Cela vous entraînera dans des changements continuels de remèdes, une sorte de « push in the corner » avec les symptômes. Ceci masquera le tableau véritable et fondamental de la maladie, et la compliquera au point de la rendre incurable. On ne réalise pas que la plupart des médecins homéopathes le pratiquent à un degré tel que c’en est effrayant.

Je n’ai pas besoin de détailler les mauvais effets de ces différents types de suppressions, vous les avez tous vus. Ceci inclue l’asthme, les convulsions, les paralysies, la tuberculose, la folie, et les maladies profondes des organes vitaux. L’an dernier, le Dr Stearns publia un article sur « les symptômes des prodromes et leur importance dans la prescription ». Le mien devrait être intitulé « les premières suppressions ou les suppressions des prodromes, leur importance dans la prescription ». Dans chaque cas, nous devons « chercher, non pas la femme, mais la suppression » (en français dans le texte). Est-ce que nous prescrirons pour les symptômes avant que la suppression s’installe ? Est-ce que nous utiliserons la forme de la suppression en tant que symptôme dans la totalité des symptômes que nous utiliserons ? Est-ce que nous prescrirons principalement pour le syndrome actuel post suppression ? Nous devons nous souvenir que la suppression dans chacune de ses formes fait « rentrer » la maladie, masque les symptômes, provoque des changements inconstants dans le tableau de la maladie et bloque l’évolution naturelle de la maladie.

La maladie est le Minotaure dans le Labyrinthe. Thésée, le symptôme, doit rebrousser chemin et retrouver la sortie du Labyrinthe. Ne coupez pas la corde !

Lu à la réunion de juin 1929 du bureau de la « Philosophie Homéopathique ».

Dans la discussion qui suivit, outre les compliments d’usage, deux interventions méritent d’être rapportées, car elles semblent toujours d’actualité :

Tout d’abord, celle du Dr MacLaren :

« Juste un mot au sujet de la suppression. Pendant plus de cent ans, la vieille école en est venue à la conclusion que chez les enfants, l’asthme et l’eczéma sont une même maladie, et que l’asthme est une autre manifestation de l’eczéma ; en d’autres termes, ils sont causées par la même condition, et ce sont simplement deux manifestations différentes (d’une même maladie).

Nous autres homéopathes avons considéré l’eczéma comme étant la manifestation de la maladie, et l’asthme comme étant la manifestation de la suppression. Si vous ne donnez aucun remède à tous ces cas, et si vous ne laissez donner aucun remède ni aucune application, vous trouverez parfois à la fois l’asthme et l’eczéma chez le même enfant en même temps ; d’autres fois, vous trouverez l’enfant avec de l’eczéma, et d’autres fois vous le retrouverez avec de l’eczéma. Je ne veux pas dire que vous ne pouvez pas mettre une pommade et supprimer l’eczéma et ensuite développer l’asthme, mais je ne pense pas qu’il soit juste de dire que tous les cas d’asthme sont dus à une suppression, quand il existe des antécédents d’eczéma. C’est simplement une autre manifestation, bien que j’admette que pouvez rencontrer aussi une suppression.

Je ne pense pas que nous devrions considérer tous ces cas de suppression comme étant quelque chose suivant naturellement une mauvaise méthode de traitement. Une femme est venue me voir il y a quinze jours avec un asthme durant depuis trois ans. Je lui ai donné un remède. Elle m’a appelé il y a trois jours en disant : « je ne peux pas prendre le remède, docteur, l’expectoration a disparu ». Je lui ai dit d’arrêter de le prendre et que je réétudierai le cas. Je n’avais pas l’intention de faire une suppression ; à l’évidence, je n’avais pas frappé au bon endroit ; Je n’appellerais pas cela une aggravation, je l’appellerais simplement une suppression, une suppression homéopathique ».

La deuxième intervention intéressante était celle du Dr Farr :

« J’ai été très intéressé par l’intervention du Dr Wright, de ce point de vue : si vous avez suivi la littérature récente de ces cinq ou six dernières années, vous trouverez que nous avons une nouvelle force dans notre thérapeutique, qui est celle de notre plus récente psychologie. J’ai été très heureux d’entendre parler le Dr Wright parler des suppressions psychiques et physiques, parce que les psychanalystes trouvent que les maladies soi-disant incurables qui ont été traitées par des médicaments et par des formes variées de thérapies sont ni plus ni moins que des suppressions. Je pense que cela aide l’homéopathie à instituer le principe de base que les maladies chroniques sont très souvent dues à des suppressions, de même que nos amis psychanalystes trouvent que les suppressions mentales existent aussi vraiment ».

Quelques mots de commentaires.

Les différentes suppressions sont très bien décrites par Elizabeth Wright ; on peut simplement lui faire les questions suivantes :

Qu’appelle t-elle guérison ? Si cela est comme elle le dit en conclusion retrouver la sortie du labyrinthe par où l’on est rentré, ceci pose la question de savoir si l’on est resté le même après être passé par et sorti du labyrinthe : comme le dit si bien Héraclite, on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve…L’homme guéri est enrichi de son expérience d’homme malade et n’est plus tout à fait le même.

La deuxième question que soulève l’auteur est la suppression provoquée par des traitements allopathiques, médicaux (digitaliques dans l’insuffisance cardiaque) ou chirurgicaux (ablation des tumeurs malignes) : pouvons nous encore tenir ce langage de nos jours ?

Le Dr MacLaren pose le problème de l’évolution naturelle des maladies, en particulier de ce terrain atopique caractérisé par la succession spontanée d’eczéma puis d’asthme : dans ce cas là peut-on dire encore comme on le lit encore parfois dans la littérature homéopathique qu’il ne faut pas utiliser tel remède pour l’eczéma sous peine de voir arriver de l’asthme quelques années plus tard ?

Le Dr Farr effleure le problème complexe des relations entre homéopathie et psychanalyse et pose le problème des suppressions mentales, ceci en accord avec les conceptions psychanalytiques ; Elizabeth Wright lui répond à la fin de la discussion qu’elle pense que dans bien des cas notre thérapeutique homéopathique peut aider à lever ce genre de suppression. Il aurait été intéressant de considérer la part respective du remède et de la parole dans la recherche de la guérison, et de considérer dans quelle mesure l’emploi d’un remède gêne ou favorise l’emploi de la parole : s’il gêne, on pourrait l’assimiler à une suppression.


 

Auteur: Dr Elizabeth Wright
Publié à l'Homoeopathic Recorder, octobre 1929, pages 693-698.
Traduction et commentaires : Dr Philippe Colin
Source: http://www.homeophilo.fr/textes/Le.probleme.de.la.suppression.pdf

La experimentación homeopática pura

I. CARACTERISTICAS

La experimentación homeopática pura (1) se realiza en voluntarios sanos que ingieren una sustancia medicinal a dosis suficientemente grande como para producir síntomas patológicos. Los voluntarios sanos, o experimentadores, anotan dichos síntomas en un diario para ser considerados como síntomas debidos a la acción de dicha sustancia si cumplen los criterios de imputabilidad. Según la Ley de la Semejanza, esta sustancia medicinal aplicada a pequeñas dosis terapéuticas curará a los enfermos que presenten síntomas semejantes a los de este modo determinados.

Necesitamos investigar los síntomas que produce cada una de las sustancias medicinales y así determinar sus posibles acciones terapéuticas, dado que la aplicación homeopática de los medicamentos viene determinada por la similitud de los síntomas del enfermo con los provocados por alguna de dichas medicinas en experimentación con voluntarios sanos.

Para ello se realiza la experimentación de una sustancia simple en individuos sanos que ingieren la sustancia medicinal a grandes dosis con el fin de provocar la aparición de síntomas. Estos síntomas manifestados se recopilan y se asocian a los medicamentos que son capaces de producirlos en lo que se llama "Materia Médica Pura", en la cual indaga el médico homeópata en el momento de prescribir, eligiendo el medicamento que en el sujeto sano produce los síntomas más semejantes a los de la enfermedad que tratamos de curar.

Lo característico de una experimentación homeopática pura, o patogenesia, es que cada sustancia medicinal debe emplearse completamente sola y perfectamente pura, sobre voluntarios experimentadores sanos, lo que se puede realizar tomando la sustancia en crudo (dosis ponderales) o en estado dinamizado (dosis potenciadas). Además, es necesario determinar el carácter exacto, o modalidad, de los síntomas que será lo que individualizará a cada medicamento. Por otra parte, la experimentación homeopática pura no es perjudicial para el experimentador, sino al contrario, su salud se entrena a combatir los embates de los agentes patológicos.

La experimentación homeopática pura ha de cumplir los requisitos actuales del método científico para las ensayos denominadas "investigaciones biomédicas no clínicas", según la Declaración de Helsinki: cumplimiento de las normas éticas en investigación humana, grupo de control, doble-ciego, análisis estadístico, etc.

1.- Condiciones: En la experimentación se utiliza la sustancia medicinal sola y pura en voluntarios fidedignos de ambos sexos. Siguiendo a Hahnemann (2):

Para esos experimentos cada sustancia medicinal debe emplearse completamente sola y perfectamente pura, sin mezcla de otra sustancia extraña y sin tomar ninguna otra más de naturaleza medicinal el mismo día, ni tampoco en los días siguientes, ni durante todo el tiempo que queramos observar los efectos del medicamento. Durante todo el tiempo que dura el experimento deberá regularizarse la dieta; deberá ser de carácter puramente nutritivo y simple.

La persona que experimenta el medicamento deberá ser fidedigna en extremo y concienzuda. Deberá entregarse a una observación cuidadosa de sí misma; deberá estar en buena salud y poseer una dosis suficiente de inteligencia para ser capaz de expresar y describir sus sensaciones en términos exactos.

Los medicamentos deben experimentarse tanto en hombres como en mujeres, para que también revelen las alteraciones de la salud que producen en la esfera sexual.

2.- Dosis: La experimentación se puede realizar tomando la sustancia en crudo (dosis ponderales) o, mejor aún, en estado dinamizado, según explica Hahnemann (3):

Las sustancias medicinales cuando se toman en su estado crudo por el experimentador con el propósito de probar sus efectos peculiares no manifiesta casi la cantidad de poder que existe oculta en ellos, como lo hacen cuando son ingeridas con el mismo objeto en diluciones altas potentizadas por trituración apropiada y sucusión; por esta simple manipulación de su poder que permanece oculto en el estado crudo, como adormecido, se desarrolla y despierta a la actividad en un grado increíble.

El modo mejor de investigar el poder medicinal, aún de las sustancias estimadas débiles, es dar al experimentador, con el estómago vacío, de cuatro a seis glóbulos muy pequeños, diariamente, de la trigésima potencia, y humedecidos con un poco de agua o disueltos en más o menos cantidad de agua y completamente incorporados, y dejarle que continúe este método por varios días.

Si los efectos que resultasen de semejante dosis son ligeros, puede tomar algunos glóbulos más diariamente hasta que sean más claros y más fuertes, y más notable la alteración de la salud, pues no todas las personas son afectadas por un medicamento en un grado de intensidad igual.

3.- Modalización de los síntomas: Es necesario determinar el carácter, o modalidad, de cada uno de los síntomas. Leamos a Hahnemann (4):

Al experimentar cualquier sensación particular provocada por el medicamento, es útil, verdaderamente necesario con el fin de determinar el carácter exacto del síntoma, tomar varias posiciones mientras dura aquél y observar si por mover la parte afectada, por caminar en la habitación o al aire libre, por pararse, sentarse o acostarse el síntoma aumenta, disminuye o desaparece y si realmente reaparece volviendo a tomar la posición en que por primera vez fue observado; si es modificado por comer o beber o por cualquiera otra función del organismo.

Debe observarse al mismo tiempo a qué hora del día o de la noche se presenta frecuentemente de manera más notable; por todo lo cual se manifestará lo que hay de peculiar y característico en cada síntoma.

Se debe anotar claramente las sensaciones, sufrimientos, accidentes y cambios de salud que experimente, en el momento de su presentación, mencionando a qué hora después de la ingestión de la droga se manifiesta cada síntoma, si duró mucho tiempo y el tiempo total de su duración.

4.- Inocuidad: La experimentación homeopática pura no es perjudicial para el experimentador, sino al contrario y como dice Hahnemann (5):

Los experimentos hechos en uno mismo tienen una ventaja inestimable. La experiencia demuestra que el organismo del experimentador se vuelve con motivo de este ataque a su salud, mucho más apto para repeler todas las influencias externas enemigas de su constitución y todos los agentes nocivos morbosos, artificiales y naturales. Así se hace más fuerte para resistir todo lo de carácter nocibo. Toda la experiencia demuestra que la salud se hace más inalterable, más robusta.


II. HISTORIA DE LAS EXPERIMENTACIONES REALIZADAS (6)

1.- Precursores de Hahnemann.
Antes de que Hahnemann hiciese su primera experimentación patogenética con la Corteza de Quina, se conocen los consejos que Albricht von Haller (1732) había dado, de hacer un ensayo de las sustancias medicinales para conocer sus efectos sobre la gente sana. Se hicieron algunos ensayos aislados, en particular por el Dr. William Alexander de Edimburgo y por los toxicólogos Wibmer, Orfila y Magendie, aunque fundamentalmente sobre animales.


2.- Hahnemann.
El Dr. Samuel Hahnemann, en 1790 (7), realizó su primera experimentación patogenética pura al autointoxicarse con grandes dosis de corteza de Quina en bruto, con los fines científicos de conocer su acción sobre el hombre sano. El creía en la hipótesis de que, según la ley de los similares, las sustancias que producen un tipo de síntomas son capaces de curarlos, como Hipócrates y otros autores también decían. Leamos la historia del importante momento del nacimiento de la homeopatía XXIV:

En la cuestión del efecto medicinal de la Quina, Cullen en su Materia Médica defendía la vieja opinión de la eficacia de este remedio a través de su 'efecto tónico en el estómago'. Hahnemann revocó esta opinión en sus notas (Vol. II, pag. 108):

Déjenos considerar lo siguiente: las sustancias que producen algún tipo de fiebre (café muy cargado, pimienta, árnica, ignatia, arsénico) contraatacan esos tipos de fiebres intermitentes.

Por combinar los más fuertes amargos y los más fuertes astringentes podemos obtener un compuesto que, en pequeñas dosis, posee mucho más de ambas propiedades que la Quina y, sin embargo, ninguna fiebre específica podría ser producida por tal compuesto. El principio aún sin descubrir del efecto de la Quina probablemente no sea muy fácil de hallar.

Yo tomé durante varios días, como experimento, cuatro dracmas de buena Quina dos veces por día. Mi pie y la punta de mis dedos al principio se pusieron fríos; me puse lánguido y somnoliento; mi corazón empezó entonces a palpitar; mi pulso se volvió duro y rápido. Apareció intolerable ansiedad y temblor sin escalofrío; postración en todas las extremidades; pulsación en la cabeza, enrojecimiento de las mejillas, sed. En resumen, todos los síntomas usualmente asociados con fiebre intermitente aparecieron en sucesión; síntomas que son típicos de la fiebre intermitente, como la estupefacción de los sentidos, un tipo de rigidez de todas las articulaciones, pero sobre todo el embotamiento, sensación desagradable que parece tener su asiento en el periostio de todos los huesos del cuerpo.

El experimento duró durante dos o tres horas cada vez y recurrió cada vez que yo repetía la dosis y no de otro modo. Yo dejé de tomar la medicina y volví otra vez a la salud.

a) Hahnemann experimentó 54 remedios de los que publicó en 1796 los primeros resultados en la revista de Hufeland, en un estudio titulado: "Ensayo sobre un nuevo principio para descubrir las virtudes curativas de las sustancias medicinales" donde exponía los principales efectos de las 54 sustancias experimentadas: Belladona, Chamomilla, Arnica, Phytolacca, etc.

b) En 1805 aparece la primera Materia Médica Homeopática, titulada: Fragmenta de viribus medicamentorum positivis sive in sano corpore humano observatis

c) Entre 1811 y 1821 aparecieron en Leipzig los 6 volúmenes de la primera edición de la Materia Médica Pura, conteniendo las patogenesias de 65 remedios, de los que 43 son nuevos y los otros 22 provienen de los Fragmenta, con añadidos importantes.

Entre 1822 y 1827 aparece la segunda edición de la Materia Médica Pura.

Entre 1830 y 1833 aparece la tercera edición de los dos primeros volúmenes.

d) Entre 1828 y 1830 aparece la primera edición de Las Enfermedades Crónicas, en cuatro volúmenes.

Entre 1835 y 1839 aparece la segunda edición en cinco volúmenes.

e) Un cierto número de patogenesias de Hahnemann no fueron publicadas ni en la Materia Médica Pura, ni en Las Enfermedades Crónicas, pero se las encuentra mencionadas en los Quellen-Nachweis de Kleinert.

f) Faltan aún las patogenesias inéditas como la que publicó P. Schmidt en 1931 de la experimentación realizada por cuatro experimentadores en París en 1840-1841 bajo la dirección de Hahneman con Sulfuro de sodio (Hepar sulphuratum natronatum).


3.- Médicos contemporáneos de Hahnemann.
Además de las experimentaciones de Hahneman, en esa época, encontramos otras hechas por médicos no homeópatas:

a) En Francia las experimentaciones de A. Trousseau con Moschus y Terebentina, y la de M. P. Orfila con Cinnabaris.

b) En Alemania J. C. G. Jorg publicó una obra titulada Materiales para una futura Materia Médica.

En 1837 aparecen publicados en los Archivos de Stapf los trabajos de E. Martin (profesor de Ginecología en la Universidad de Iena) con la experimentación de Kali chloricum.

Entre 1831 y 1840, K. Wibmer publicó una obra en cinco volúmenes de los resultados de sus experimentaciones sobre humanos y animales sanos, con observaciones de la literatura de la época, titulada Die Wirkung der Arzneimittel und Gifte im gesunden thierischen Körper.

c) En Austria, en 1844 aparecen las experimentaciones de la Sociedad de Medicina de Viena en el Zeitschrift der k.k Gessellschaft der Aerzte zu Wien, publicadas también en el volumen VI del British Journal of Homoeopathy.


4.- Médicos homeópatas contemporáneos de Hahnemann

Entre las experimentaciones hechas por otros médicos homeópatas cabe destacar los trabajos de:

a) J. E. Stapf, primer discípulo de Hahneman, que experimentó 32 remedios que publicó en los Archiv für die Homöopatische Heilkunst que había fundado en 1821. Estas patogenesias de los 15 volúmenes de los Archivos de Stapf fueron reunidas en 1836 en Contribuciones a la Materia Médica Pura, que fue traducida al inglés por C. J. Hempel en 1846 bajo el título Additions to the Materia Medica Pura.

b) C. M. F. von Boenninghausen, también discípulo de Hahneman, publicó en 1833 un Examen sucinto de la principal esfera de acción y de las propiedades características de los remedios antipsóricos, acompañándose esta publicación de un Repertorio de los remedios antipsóricos.

c) Hartlaub y Trinks publicaron los Anales de Homeopatía Clínica, donde estas observaciones clínicas intentaban completar y verificar las patogenesias hechas. Hahnemann incorporó estos trabajos en su tercera edición de la Materia Médica Pura y en la segunda de Las Enfermedades Crónicas.

d) Se encontrará en el Index of provings de Bradford la lista de revistas homeopáticas alemanas en las que aparecieron otras publicaciones de experimentaciones de homeópatas alemanes a los que debemos medicamentos tan útiles como Berberis, Hypericum y Nux moschata. Estos autores alemanes hicieron, además, serios estudios sobre la metodología de las experimentaciones, destacando los trabajos de Schron, Piper y Griesselich.


5.- América.

a) En América tenemos la contribución de los inmigrados alemanes, en especial del padre de la homeopatía americana Constantino Hering, que se interesó por los venenos de serpiente, en especial de Lachesis trigonocephalus, cuya experimentación fue publicada en el volumen X de los Archivos de Stapf. En 1837 publicó en Allentown su célebre obra sobre la acción de los venenos de serpiente. Publicó una serie de experimentaciones en Alemania y USA que fueron compiladas en 1857 en Leipzig bajo el nombre de Amerikanische Arzneiprüfungen. En 1867 Hering creó el American Journal of Homoeopathic Materia Medica, donde publicó las nuevas patogenesias. Otras experimentaciones por él realizadas parece ser que aún se encuentran en manuscrito, según dice Hughes en su Manual of Pharmacodynamics.

b) En 1853 el doctor J. W. Metcalf publicó en Nueva York el libro titulado Homoeopathic Provings que da en detalle las patogenesias de 16 remedios, entre ellos el de Thuja occidentalis.

c) El doctor M. Hale, catedrático de Materia Médica y de Terapéutica en el Colegio Médico Hahemann de Chicago, publicó entre 1864 y 1886 seis ediciones de Materia Medica Homeopática de nuevos medicamentos.

d) El Dr. E. P. Anshutz, responsable de la editorial de los laboratorios Boericke and Tafel, recopiló el material de la época en la edición en 1900 de Remedios nuevos, viejos y olvidados, que conoció una segunda edición en 1917, actualmente disponible en las editoriales hindús.

e) El Dr. James Tyler Kent fue uno de los más grandes homeópatas americanos y tiene una obra de experimentaciones de 28 remedios recopilados en 1926 por el Dr. W. W. Sherwood en el volumen llamado Nuevos Remedios. Dejó también su Materia Médica, que es la edición de las anotaciones por parte de sus alumnos de las conferencias dadas en su cátedra, describiendo con una gran precisión clínica y pragmática los remedios más utilizados. Así mismo es el autor del Repertorio de Kent, repertorio básico actual.

f) Entre los autores americanos cabe destacar la Enciclopedia de T. Allen, que recopiló en 12 volúmenes la sintomatología de los distintos medicamentos, bien referenciados, y que es actualmente la más completa y extensa Materia Médica Homeopática.

g) Así mismo el americano C. Wesselhoeft contribuyó al desarrollo de la Materia Médica.


6.- Europa.

a) En España tenemos el importante trabajo del Dr. Nuñez con Tarentula hispana.

b) En el Reino Unido podemos destacar los trabajos de Drysdale con Kali bichromicum, Russel con Naja trepidans, Casanova con Cedron y de Blake con Uranium nitricum.

c) En Italia tenemos las publicaciones de Rubini con la experimentación de Cactus grandiflora.

d) En Francia hay numerosos autores sobre materia médica: Savoy, Molin, Teste, Audouit, Ozanam, Pitet, Imbert-Gourbeyre, Noack, Cessolles y Nusser, que publicaron los resultados de sus trabajos en las revistas homeopáticas de la época. Destacan entre los autores franceses:

Los dos volúmenes publicados por el Dr. L. T. Houat, de la Isla de la Reunión, que contiene la patogenesia de 9 remedios. El profesor Imbert-Gourbeire, de la Facultad de Clermont-Ferrand que publicó numerosos trabajos de toxicología entre 1853 y 1862. El Dr. A. Petroz, de Faubourg Saint-Germain, con una docena de experimentaciones originales publicadas en revistas de la época y reeditadas juntas postumamente por su discípulo Dr. Cretin en 1864 bajo el título Etudes de Thérapeutique et de Matière Médicale. El lionés B. J. Mure publicó en 1849 Doctrine de l'Ecole de Rio de Janeiro et Phatogénésies Brésiliennes donde exponía los 36 remedios que él había experimentado, como Hura brasilensis, Cannabis indica, Bufo s., Elaps corallinus y Millefolium.

e) Los trabajos de traducción de materias médicas publicadas en alemán o inglés: los Nuevos Remedios de Hale publicados entre 1872 y 1878 por la Sociedad Hahnemanniana Federativa, que publicó otros tres volúmenes de patogenesias entre 1884 y 1888; la Biblioteca Homeopática de Ginebra que bajo el título de Patogénesis sintomática publicó entre 1839 y 1842 tres volúmenes de patogenesias; los cinco volúmenes que como apéndice al Journal de la Société Gallicane de Médicine Homoéopathique publicó Roth entre 1850 y 1855, mientras que Moor publicaba entre 1857 y 1859 otros dos volúmenes.


7.- Patogenesias en el siglo XX, hasta 1988.

a) La Sociedad Oftalmológica, Otológica y Laringológica Homeopática AmericanaV , en 1906, repitieron la experimentación de Belladona, en trece ciudades americanas. Confirmó los síntomas de Belladona de Hahnemann.

b) En 1963, la publicación de J. Stephenson titulada Hahnemannian provings, donde recoge las patogenesias de 37 medicamentos realizadas entre 1924 y 1959 por homeópatas ingleses, alemanes, franceses y americanos.

c) En Francia numerosos autores publicaron sus patogenesias, particularmente los doctores Boffa y Dipin, Dano, Guermonprez, Lamasson, P.E. Vannier y el Dr. Julian que, en 1981, reagrupó la mayor parte de estas experimentaciones modernas en su Dictionaire de Matière Médicale Homoéopathique.

d) En India tenemos al Dr. S.C. Ghose con su obra Drogues of Hindoustan, que ha conocido siete ediciones desde 1944 y que en 350 páginas da las indicaciones de una cincuentena de remedios desconocidos en nuestras regiones y que establecen sus indicaciones en la medicina tradicional del Ayurveda.

e) Entre las más recientes experimentaciones homeopáticas puras encontramos:

La experimentación de Scorpion, realizada en Israel, en colaboración con la Universidad Hebrea de Jerusalem, por Jeremy SherrXLVII, en la que se experimentó el veneno de escorpión.

La experimentación del Propanolol LI a la 30 dinamización hahnemaniana realizada en Bélgica por P. Souk-Aloun y C. Pepey.

La experimentación realizada en Zaragoza, en Marzo de 1988, y dirigida por E. González PeironaXXI, con el fruto medicinal tibetano Myrobalanum Chebula 30 CH, en 50 voluntarios sanos, con método doble-ciego y análisis estadístico de los resultados, y con un protocolo de experimentación que siguió el método científico actual.


III. LAS PATOGENESIAS COMO BASE EXPERIMENTAL EN HOMEOPATIA

1.- El método científico utilizado en la investigación homeopática
En la actualidad el viejo concepto o creencia de que la medicina homeopática no se ajusta a criterios científicos serios y se basa únicamente en una especial relación médico-enfermo y en un posible efecto placebo está superado. En efecto, los ensayos clínicos homeopáticos (ó experimentaciones homeopáticas puras) realizados se publican en revistas en las cuales las exigencias para la edición de ensayos clínicos son rigurosos. Las experimentaciones actuales aplican las normas habituales que se siguen en un ensayo clínico controlado donde los tratamientos se administran de forma aleatoria; se forman dos grupos, uno que recibe principio activo y otro placebo, etc., amén del análisis estadístico de los resultados, para permitir conseguir dos objetivos:

1º.- Determinar la aparición de posibles manifestaciones, clínicas o analíticas, imputables a la administración del medicamento ensayado.

2º.- La posible aplicación terapéutica del mismo en las entidades nosológicas registradas.

En la experimentación homeopática pura sólo se aborda el primer objetivo.

2.- El método experimental para investigar la acción medicinal de las sustancias
Hasta la época de Hahnemann los efectos de los medicamentos se conocían por sus resultados sobre las diversas enfermedades, es decir, empíricamente. Hahnemann aconsejó estudiar sus efectos por medio de su ingestión por voluntarios sanos.

3.- El diseño del estudio o protocolo experimental
El diseño, o protocolo, de la experimentación homeopática pura que se utiliza es básicamente el propuesto por Hahnemann. Aconsejamos el presentado a continuación, fundamentado en el presentado por el Dr. J.G. Imberechts en el 1er. Congreso de Homeopatía Europea de 1986, en Lyon, y adaptado plenamente al método científico actual en ensayos clínicos controlados, siguiendo la normativa hahnemanniana.

Se podría pensar que las normas de experimentación dadas por Hahnemann están en desuso por ser del siglo XIX. Sin embargo, la aplicación de la metodología empleada en la realización de ensayos clínicos controlados, en fase I y II, no difieren sustancialmente con dichas normas.

Otro aspecto a considerar es la necesidad, descrita por Hahnemann, de utilizar sustancias puras. A la vista de la época en que realizó sus experimentos, lo que ahora nos parece elemental exigió de una gran valentía y representó una originalidad importante ya que lo habitual en la época era la polifarmacia. De la misma manera que lo que hoy se consideraría criterios de inclusión en un ensayo clínico controlado, a fin de homogeneizar los grupos de voluntarios sanos o enfermos y obtener resultados reproducibles y objetivables, tienen un trámite cuando dice que los enfermos no deben tomar ningún otro medicamento, que deben guardar la dieta habitual, así como las otras condiciones higiénico-dietéticas. Probablemente sin proponérselo ya intentó señalar las condiciones necesarias para que lo observado fuera objetivable y mensurable. Por eso en las experimentaciones se siguen dichos principios, superponibles tanto según la práctica homeopática clínica, como en las condiciones de un ensayo clínico controlado.

Hahnemann realizó 54 experimentaciones homeopáticas puras; él mismo experimentó sobre sí mismo en múltiples ocasiones, como podemos verlo referenciado en las notas introductorias de cada medicamento en la magnífica Materia Médica Pura de Allen. Las reexperimentaciones de sustancias medicinales ya aportadas por Hahnemann han corroborado la acción de medicamentos como son la Belladona, como en la famosa reexperimentación de 1906 en Estados Unidos realizada por la Sociedad Otorrinolaringológica Homeopática Americana.

Hahnemann utilizó en sus experimentaciones hasta un total de 37 a 50 voluntarios. El número de voluntarios no se escoge al azar ya que en definitiva se trata de hacer una prospección o muestreo o "screening" de los efectos del medicamento y no determinar el efecto de dicho producto sobre un síntoma o enfermedad determinada, en cuyo caso se calcularía el tamaño de la muestra para la diferencia de proporciones 251. Creemos que el número mínimo de voluntarios debe ser 50, siendo la cantidad óptima 250. Si la muestra fuese pequeña, para determinar la imputabilidad de los síntomas detectados, el tratamiento estadístico de los resultados se realizaría aplicando el "test de la probabilidad directa de Fisher", que es un test no paramétrico, puesto que el tamaño de la muestra no permitiría determinar una curva normal.

5.- De la dosificación y la potencia
En un principio, Hahnemann utilizó, con fines experimentales, grandes dosis ponderales de la sustancia medicinal con lo que aparecían mezclados síntomas primarios (los debidos propiamente al medicamento) y secundarios (los causados por la reacción del organismo ante la intoxicación); por este motivo utilizó posteriormente dosis dinamizadas con capacidad de provocar la acción primaria pero no la secundaria. Aconsejó experimentar con la potencia 30 centesimal.

La utilización de pequeñas dosis potentizadas del medicamento podrían hacernos dudar acerca de su capacidad para producir síntomas en los voluntarios. Lo mismo podría ocurrir al utilizar la potencia 30 centesimal hahnemanniana, que es la dinamización más utilizada y conocida, y que es de menor concentración que el número de Avogadro. Pero se han hecho ensayos clínicos y de laboratorio utilizando pequeñas dosis de esta potencia 30 CH con resultados positivos (Peterson215, Reilly y Taylor234,236, Pinsent98, etc.).

La dosis terapéutica aconsejada por Hahnemann, para cualquier tipo de medicamento homeopático, es de 1 glóbulo pequeño (tamaño de una semilla de adormidera, de las que 200 pesan un grano) impregnado de la solución medicinal dinamizada. Para los fines experimentales, este autor aconseja utilizar 6 de éstos glúbulos en la toma de cada día; si el efecto de dichas dosis no fuese el suficiente, se administrarán unos pocos más en cada toma.

6.- Del análisis e imputabilidad de los síntomas clínicos
Para imputar los síntomas observados a la acción del medicamento, se siguen las normas que permiten asegurar que se utilizó la sustancia pura en cuanto a su obtención, y que su preparación galénica ha sido la correcta.

Por parte de los voluntarios sanos se asegura que los mismos mantengan sus hábitos dietéticos, higiénicos, etc., que previamente habían sido controlados y que pueden considerarse dentro de los valores o parámetros "standard".

El utilizar el método doble ciego en la experimentación garantiza el no conocimiento por parte del experimentador (voluntario sano) ni del prescriptor que controla la aparición de los síntomas, en cuanto a saber si el voluntario recibe el principio activo o el placebo, los cuales son inidentificables por la etiqueta, aspecto, etc. Es importante esto pues permite valorar, y excluir en su caso, resultados falsos positivos.


IV. PROTOCOLO DE EXPERIMENTACION

IV.1. Participantes en la experimentación

1.- Supervisores de experimentación:
Serán uno o dos médicos, puestos al corriente de las normas de la experimentación homeópatica pura. En caso de que sean dos, uno de ellos será el supervisor homeopático y el otro el supervisor farmacológico.

Sus cometidos serán que se cumplan todos los requisitos exigidos en cuanto al rigor científico del estudio experimental del medicamento y método doble ciego, dando fe del cumplimiento minucioso del mismo y de las normas de experimentación homeopática. En todo momento estarán al corriente de cada fase de la experimentación, y recibirán la información y material documental oportuno, para dar su visto bueno o exigir las correcciones oportunas.

2.- Investigadores responsables:
Serán médicos homeópatas con suficiente experiencia y profundo conocimientos de la experimentación homeopática pura. Serán un número mínimo de dos, siendo uno de ellos el investigador jefe.

A ellos corresponde el seleccionar las pautas a seguir y la toma de decisiones durante la experimentación, en cuanto a la cancelación de ésta, exclusión e inclusión de experimentadores, suspensión de las tomas, antidotizaciones, etc.

Están en constante comunicación tanto con los supervisores como con los médicos entrevistadores.

Conocen la sustancia medicinal a experimentar y la han tomado previamente.

Sortearán las papeletas numeradas "código" (una por experimentador) para hacerles corresponder con una marcada con "M" (medicamento) o con "P" (placebo); será lo que tomará el experimentador al que corresponda dicho código. Podrán asistir al sorteo ellos mismos y el coordinador únicamente.

Podrán tener información de cada experimentador sólamente a través de los entrevistadores, siendo por medio el número de código la única referencia de la identidad de aquellos.

3.- Médicos entrevistadores:
Serán dos médicos homeópatas con amplio conocimiento y experiencia en homeopatía.

Cada uno de ellos realizará, previamente a la toma del medicamento, una historia clínica homeopática completa de cada uno de los experimentadores; es decir, cada experimentador será entrevistado dos veces, una por experimentador.

Sortearán las papeletas numeradas "código" para hacerlas corresponder con las marcadas con el nombre y apellidos de cada experimentador. Al sorteo podrán asistir ellos mismos y el coordinador únicamente.

Entregarán a cada experimentador, finalizadas las historias clínicas, el diario (o los diarios) y un frasco de medicamento-ó-placebo marcado con el número de "código". Así mismo, darán instrucciones acerca de la experimentación homeopática pura y de la dosis y frecuencia a tomar de la sustancia a experimentar. Notificarán a los voluntarios dónde poder contactar con cualquiera de los entrevistadores durante las veinticuatro horas de cada día mientras dure la experimentación.

Vigilarán y cuidarán de los experimentadores durante la experimentación, visitando en consulta si fuese necesario. Anotarán la información recogida de los experimentadores que se pongan en contacto con ellos y podrán trasmitirla instantáneamente a los investigadores, identificándoles únicamente por el número de código.

No conocen la sustancia medicinal a experimentar; tampoco conocen lo que toma cada experimentador (medicamento o placebo).

4.- Experimentadores voluntarios sanos:
Serán personas sanas, varones o hembras, en un número mínimo de 50. No estarán en curso de una enfermedad o bajo un tratamiento de cualquier índole.

La mitad de ellos tomará medicamento activo y la otra mitad placebo, según sorteo comentado en el punto anterior.

No conocen cuál es la sustancia medicinal a experimentar, ni tampoco si toman medicamento o placebo.

Conocen su número de código, obtenido en el sorteo comentado anteriormente.

Seguirán fielmente las instrucciones de la experimentación, toma del medicamento-ó-placebo y de las anotaciones en el diario.

Se mantendrán en constante comunicación con los entrevistadores durante toda la experimentación, a fin de mantenerles informados, telefónica o personalmente, de la aparición de los síntomas más especiales y su desarrollo.

No podrán comunicarse con los investigadores, sino sólo a través de los entrevistadores.

Su participación es voluntaria y aceptada por escrito.

La duración de la experimentación será la decidida.

a) Criterios de inclusión.
1. Voluntarios, de ambos sexos, debidamente informados y manifestando su conformidad.
2. Serían sujetos sanos.

b) Criterios de exclusión.
Aquellos voluntarios que presenten alguno de los siguientes criterios de exclusión no serán admitidos:

1. Padecer una enfermedad grave o alteración hepática, renal, cardíaca, respiratoria, hematológica o endocrina seria.
2. Tratamiento concomitante con otros fármacos.
3. Mujeres embarazadas o en período de lactancia.
4. Cualquier otro aspecto que a criterio del investigador no le hiciese apto para participar en el estudio.

c) Criterios de abandono.
Durante el desarrollo de la experimentación serán:
1. La aparición de síntomas que pusiesen en riesgo grave la salud o la vida.
2. La aparición de síntomas con intensidad tal que los hiciesen insufribles al experimentador.
3. La manifestación de síntomas que fueran considerados lesivos para el individuo de continuar con las tomas medicinales.
4. Presentar cualquiera de los criterios de exclusión arriba citados.

d) Instrucciones
Los experimentadores recibirán un cuaderno con las siguientes instrucciones, que además les serán explicadas verbalmente.
Cada síntoma debe ser modalizado según las nueve características siguientes:
1. Circunstancias de aparición: son las que preceden al síntoma y son desencadenantes o etiológicas de éste.
2. Tipo de sensaciones: de dolor, emocionales, etc.
3. Localización: lugar donde se ha manifestado el fenómeno, con su lateralidad derecha o izquierda, y su situación anterior, posterior, interna o externa.
4. Extensión: del fenómeno e irradiación si la hubiere.
5. Hora de aparición y su duración. Periodicidad si la hubiere.
6. Alternancia del síntoma con otro.
7. Concomitancia del síntoma con otro u otros.
8. Modalidades de mejoría y agravación: ante determinadas condiciones climáticas o de temperatura, de movimientos o posiciones, digestión, menstruación, etc.
9. Estado mental y emocional, antes, durante y después del síntoma.

Durante la manifestación del síntoma, el experimentador revisará todo el organismo, repasando todas sus partes y sistemas: digestivo, respiratorio, cardiocirculatorio, urinario, genital y sexualidad, locomotor, piel, nervioso y órganos de los sentidos, así como su estado mental y emocional. El voluntario podrá ponerse en comunicación con los entrevistadores para matizar, modalizar o explorar adecuadamente los síntomas aparecidos.

Los síntomas que estuvieran presentes previamente y que mejorasen notablemente o desaparecieran en el curso de ésta experimentación, serán anotados en el diario; podrán ser considerados como síntomas curados.

Los sueños también se anotan en los diarios.

Los síntomas característicos son los que mejor definen al medicamento y los debemos tener en cuenta principalmente: síntomas más llamativos, especiales, desacostumbrados y peculiares, mereciendo menor atención los síntomas más comunes e indefinidos.


IV.2. Etapas de la experimentación

1.- Planteamiento de la experimentación.
El comité director (supervisores e investigadores responsables) decidirá la sustancia a experimentar, sin dejarlo saber a entrevistadores o experimentadores, ni otro que el farmacéutico que prepare la sustancia activa.

Elegirán la potencia y la forma de presentación.

Seleccionarán a los experimentadores válidos de entre los sujetos voluntarios sanos que cumplan los requisitos exigidos.

Encargarán la preparación de la sustancia medicinal a un farmacéutico, haciéndole conocer las exigencias necesarias de preparación, potencia y presentación.

2.- Sorteo de códigos: experimentadores.
Los entrevistadores realizarán un sorteo, extrayendo, en presencia del supervisor, una papeleta del montón que contiene los números de código (del 1 al número total de experimentadores) y una del montón de las papeletas de nombre y apellidos, para asignar a cada experimentador un número de código. Anotarán en un listado el número de código correspondiente a cada experimentador.

Los investigadores, en presencia del supervisor, realizarán un sorteo extrayendo una papeleta del montón de las papeletas código (numeradas del 1 al número total de experimentadores) y simultáneamente un papeleta del montón de papeletas medicamento activo-placebo (mitad del número de experimentadores marcadas con "M" (medicamento activo) y la otra mitad marcadas con "P" (placebo). Anotarán enun listado el tipo de medicamento (activo o placebo) que corresponde a cada número de código.

3.- Preparación farmacológica del medicamento.
El farmaceútico preparará el medicamento según la pautas y criterios decididos por los directores. Prepará unos frascos con medicamento activo y otros con placebo, sin que ni el frasco ni el contenido difiera en cuanto a su aspecto externo, con el fin de no poder ser distinguidos, excepto por el etiquetage, los unos de los otros.

Numerará los frascos de placebo o medicamento según el sorteo realizado previamente.

Entregará los frascos numerados a los entrevistadores para su distribución.

4.- Historias clínicas de los voluntarios.
Cada uno de los dos entrevistadores realizará una historia clínica homeopática completa a cada uno de los experimentadores, de la filiación, antecedentes familiares, antecedentes personales, clínica actual, generales, mentales y exploración física general.

Las historias clínicas durante el desarrollo de la experimentación sólo serán utilizadas por los entrevistadores.

Se harán los análisis clínicos (sangre, orina, etc.) elegidos previamente, al comienzo de la toma del medicamento.

5.- Instrucciones y reparto del diario y del medicamento.
Una vez terminada cada historia clínica se instruirá detalladamente al experimentador acerca de los pormenores de la experimentación.

A continuación se le entregará el diario donde anotar todos los síntomas que le vayan apareciendo, bien modalizados, y el frasco de medicamento con su número de código, del cual tomará las dosis indicadas.

Los primeros días antes de comenzar la toma del medicamento se escribirá en los diarios, a fin de ver síntomas del paciente que pudieran estar presentes al momento del comienzo de la experimentación y como entrenamiento previo.

El experimentador anotará en él las todas incidencias físicas, emocionales y mentales, así como las del entorno donde vive. Así mismo será un diario biográfico de cada día. Se escribirá cada noche previa recapitulación de todo lo acontecido durante ese día. Se aconseja también escribir en el momento mismo de la manifestaciòn de los síntomas. Los sueños se escribirán nada más despertar, para evitar su olvido.

6.- Codificación, recuento y análisis estadístico de los síntomas.
Una vez finalizado el plazo de la experimentación se procederá a recoger los diarios. Los directores de la experimentación leerán los diarios, codificándo cada síntoma en "lenguaje repertorial".

Se cribarán los síntomas experimentados, comparando el síntoma de cada experimentador con su historia clínica y serán anulados aquellos síntomas que estuviesen activos en el experimentador en el momento del comienzo de la experimentaciòn.

Se contará el número de experimentadores-medicamento activo que han presentado un síntoma determinado y el número de experimentadores-placebo que han experimentado ese mismo síntoma.

Se aplicarán las fórmulas estadísticas correspondientes para hallar la significancia estadística para cada síntoma.

7.- Elaboración de la materia médica del medicamento experimentado.
Se elaborará, con el conjunto de síntomas de los experimentadores que hayan tomado medicamento activo y que sean significativamente estadísticos, una materia médica del medicamento experimentado, transcribiendo de los diarios las frases textuales correspondientes a cada síntoma. Serán ordenados los síntomas por capítulos (mental, vertigo, cabeza, ojos, visión, etc.).

En el caso de que el medicamento experimentado haya sido probado antes, se compararán los síntomas aparecidos con los que ya estuvieran recogidos previamente en la Materia Médica Pura, añadiendo los que no estuvieran.

Se publicará la materia médica así obtenida del medicamento experimentado para su conocimiento general.


Notas
1.- Los párrafos correspondientes a la experimentación homeopática pura en el Organon de Hahnemann son los comprendidos entre el $105 y el $145.
2.- Organon, párrafos 124-7.
3.- Organon, párrafos 128-9.
4.- Organon, párrafos 133 y 139.
5.- Organon, nota 103 al párrafo 141.
6.- El doctor lionés Jacques Baur ha tenido la amabilidad de autorizarnos a citar los pasajes más relevantes de su investigación bibliográfica de la historia de las experimentaciones homeopáticas puras, publicados en los Proceedings du I Congress de "homoeopathia Europea", Lyon, Mayo 1986, pp. 173-90 y 192-205, bajo los nombres: I. Les patogenesies; II. Critique de la matière médical homoeopathique.
7.- Esto ocurría 23 años antes de nacer el pionero del método científico Claude Bernard.

 
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Autor: Dr. Enrique González Peirona, 14 Septiembre 2002.

Carcinogeni in microdosi: un'ipotesi omeopatica di trattamento antitumorale

Dopo le malattie cardio e cerebrovascolari il cancro è la seconda causa di morte fra le persone adulte e, secondo dati recentemente diffusi dall'O.M.S., i casi di tumore diagnosticati nel mondo sono circa 10 milioni ogni anno.

Alla base dei meccanismi neoplastici c'è fondamentalmente un'alterazione nella struttura del DNA, vale a dire una mutazione dei geni che controllano il ciclo cellulare, che implica l'attivazione di oncogeni e/o la riduzione delle funzioni di geni oncosoppressivi.

La ricerca in questo campo ha fatto, com'è noto, passi da gigante soprattutto negli ultimi anni individuando i geni o i meccanismi genetici responsabili di diverse neoplasie.

Il discorso si fa invece più complesso quando si passa a parlare delle terapie a disposizione dei malati di tumore, in particolare chemio e radioterapia. Entrambi questi metodi si basano sul concetto di eliminazione delle cellule neoplastiche con una violenta apoptosi, ma non correggono il genoma danneggiato, per cui molto spesso la patologia compare nuovamente. Inoltre la chemio e la radioterapia sono responsabili di numerosi e gravi effetti collaterali, non esclusi tumori secondari o metastasi.

Le terapie geniche allo studio sono ancora poco utilizzate, molto costose e al momento non rappresentano un'alternativa terapeutica reale e praticabile per la popolazione colpita da questa grave malattia.

Anche a causa dei fattori summenzionati nei paesi industrializzati molte persone colpite da tumore cercano un supporto nelle medicine complementari, in primo luogo per mitigare i pesanti effetti collaterali che scaturiscono dai trattamenti antitumorali convenzionali. Il ricorso alle terapie complementari da parte di pazienti oncologici è pertanto un fenomeno in crescita da qualche anno e secondo uno studio recentemente pubblicato (1) un malato di tumore su 3 fa ricorso a una terapia complementare, soprattutto omeopatia, fitoterapia, medicina nutrizionale e antroposofia (Iscador e terapie a base di vischio).


Carcinogeni in forma omeopatica
Essendo l'alterazione del ciclo cellulare una distinzione fondamentale fra le cellule normali e quelle neoplastiche, è logico pensare che nelle strategie antitumorali un ruolo significativo possa essere giocato dalle sostanze in grado di agire sul controllo del ciclo cellulare e delle cellule cancerose. Intervenendo in pratica sulle mutazioni che sono alla base del meccanismo neoplastico e inducendo la normale apoptosi nelle cellule cancerose.

Anche con la medicina omeopatica. Una delle ipotesi avanzate in questo campo parla, per esempio, di modulazione biochimica del meccanismo di controllo del ciclo cellulare con la somministrazione di microdosi di sostanze cancerogene. Un'applicazione del principio omeopatico dei Simili secondo cui la sostanza che produce una malattia specifica in cellule o organismi sani può curare la stessa malattia quando si manifesta spontaneamente.

Un'esposizione di questa linea di lavoro si trova in una relazione pubblicata di recente (2), nella quale l'omeopata messicano H.Montfort descrive nei dettagli i meccanismi genetici che attivano i processi tumorali e riflette sulla doppia proprietà delle sostanze carcinogene di produrre tanto proliferazione cellulare (neoplasia) che distruzione cellulare (apoptosi). E allega un'ampia letteratura che riguarda, fra l'altro, sostanze come alcuni composti carcinogeni/genotossici (2-acetilamminofluorene, aflatossina B1, N-etil-N-nitrosurea) oppure il triossido di arsenico (potente carcinogeno e sostanza leucemogena) o gli enzimi endonucleasi, alchiltransferasi e metiltransferasi.

Nella relazione si illustrano anche 3 casi clinici di pazienti oncologici che, dopo la prognosi sfavorevole emessa da qualificati oncologi convenzionali, si sono rivolti all'omeopatia e hanno assunto carcinogeni trattati omeopaticamente in diluizioni fra la 9D e la 10D (decimali).

Il primo caso si riferisce a un uomo di 48 anni. Dopo aver scoperto per caso un grosso nodulo sopraclavicolare, la biopsia rivelò la presenza di un carcinoma polmonare non differenziato. Il tumore primario consisteva in una massa tumorale non operabile di circa 2,5 cm nel lobo sinistro superiore, mentre ulteriori indagini di laboratorio rilevarono lesioni anche a livello dello sterno. Il trattamento applicato in questo caso prevedeva l'associazione di rimedi classici, somministrati per alleviare gli effetti collaterali della chemio e radioterapia, e di benzopirene (uno dei più potenti carcinogeni polmonari) alla nona potenza decimale (9D).

Dopo 3 mesi di trattamento, una seconda biopsia del linfonodo mostrò tessuto fibroso e al quarto mese una lobectomia rilevò nuovamente solo tessuto fibroso, escludendo la presenza di cellule neoplastiche. La lesione allo sterno non era regredita ma, secondo specialisti oncologi, non era connessa al tumore. Dopo 5 mesi, tuttavia, gli esami effettuati a seguito di un forte dolore al torace mostrarono metastasi nella parete toracica, alle braccia e craniche. Quindici mesi dopo questa diagnosi, il paziente era ancora vivo anche se in condizioni molto precarie.

Il secondo caso clinico si riferisce a un bambino di 5 anni. A causa di uno strabismo bilaterale, vennero effettuate indagini di laboratorio che rivelarono la presenza di un tumore del tronco cerebrale, un astrocitoma di II grado. La chemio e la radioterapia non riuscirono a bloccare la crescita della massa tumorale e a quel punto, quando lo stato neurologico del bambino andava degenerando, i genitori decisero di consultare un medico omeopatico. In questo caso la terapia prevedeva la somministrazione quotidiana di guanina nitrato e xantina nitrato (due basi azotate, purinica e pirimidinica) alla sesta potenza decimale (6D), che determinarono un arresto della crescita tumorale. Due anni dopo il trattamento, la risonanza magnetica non evidenziava più tracce del tumore e le condizioni neurologiche del bambino si erano normalizzate. Dopo 45 mesi era assolutamente asintomatico. Sei anni dopo però si manifestò nuovamente lo strabismo bilaterale e una nuova R.M.N. rilevò la presenza di un tumore del tronco cerebrale delle dimensioni di 6x4 cm, non operabile. L'associazione di chemioterapia e omeopatia (Arsenicum album 6D e Guanidina nitrato 6D) per 6 settimane ha determinato, contro ogni aspettativa, una riduzione dell'astrocitoma a 2x2 cm.

Il terzo caso si riferisce a una donna di 43 anni, isteroctomizzata per un carcinoma uterino, che presentava dopo 3 anni innumerevoli metastasi a livello polmonare (leiomiosarcoma). Dopo 2 mesi di chemioterapia e una certa riduzione delle metastasi, la donna fu costretta a interrompere la terapia a causa di una trombocitopenia e, su consiglio di Montfort, iniziò ad assumere quotidianamente metilcolantrene 10D. Le radiografie eseguite a cadenza mensile mostrarono progressivi miglioramenti. Dopo un anno, le condizioni di salute della donna erano buone.

Nessuno dei 3 casi esaminati ha manifestato effetti collaterali o avversi alla somministrazione del trattamento omeopatico. Pur essendo preliminari, questi risultati portano l'autore a concludere che "esiste la promessa di un'oncologia molecolare, un nuovo approccio omeopatico che può avere prospettive terapeutiche tutte da indagare".


BOX - L'esperienza della clinica svizzera di Orselina
Da tempo si utilizzano farmaci in diluizione nel trattamento dei tumori, ma prevalentemente in ambito antroposofico e omotossicologico.

Un'interessante esperienza di utilizzo dell'omeopatia classica nel trattamento di soggetti affetti da patologie di natura neoplastica viene invece condotta da alcuni anni, all'incirca dal 1997, da sei medici omeopatici svizzeri nella Clinica Santa Croce di Orselina.

I primi risultati clinici, relativi a 75 pazienti, sono stati esposti in una relazione (3) presentata da Dario Spinedi, responsabile della clinica nonché allievo dell'insigne omeopata Künzli von Fimmelsberg, al congresso annuale della L.M.H.I. (Liga Medicorum Homeopathica Internationalis, la più antica e prestigiosa associazione internazionale di medici omeopatici) .

Come spiega l'autore, i risultati migliori sono stati ottenuti nei pazienti con un tumore allo stadio avanzato, associando con equilibrio il trattamento omeopatico a quello allopatico. Sulla base dell'esperienza clinica, continua Spinedi, sembra che "il metodo migliore consista, qualora sia possibile, nell'utilizzare in prima battuta il trattamento omeopatico, associando ad esso la terapia allopatica in un secondo tempo". Nei pazienti con cancro allo stadio non avanzato si sono rilevati gli stessi risultati sia quando si è somministrata soltanto la terapia omeopatica sia con l'associazione di omeopatia e allopatia. I risultati peggiori si sono osservati invece nei casi trattati a lungo prima con la terapia allopatica e in seguito con l'omeopatia, poiché si trattava di pazienti con un sistema immunitario eccessivamente compromesso dal trattamento allopatico.

I rimedi più spesso utilizzati nella clinica svizzera sono i grandi policresti come Phosphorus, Lycopodium, Sepia, Sulfur, Lachesis, Natrum muriaticum, Calcarea carbonica, Arsenicum album, Thuja e Silicea alle potenze LM o CH.


Riferimento bibliografici
1. Ernst E, Cassileth BR. The prevalence of complementary/alternative medicine in cancer. Cancer 1998; 83: 777-782.
2. Montfort H. A new homeopathic approach to neoplastic diseases: from cell destruction to carcinogen-induced apoptosis. British Homeopathic Journal 2000; 89: 78-83.
3. Spinedi D. Proceedings Book, 55° Congress of the Liga Homeopathica Medicorum Internationalis, Budapest 13-17 May 2000.


Autore: Mariella Di Stefano, Rivista "Medicina Naturale" - Milano.
Fonte: Dr. Elio Rossi, Ambulatorio di Omeopatia Ospedale "Campo di Marte" ASL 2 - Lucca.

La posología de Hahnemann

Hahnemann pasa por dos etapas en su manejo de la terapéutica: la primera se centra en Alemania y la segunda en Paris. Los principales cambios en la estrategia terapéutica están destinados a acelarar la curación y se refieren a:

1) La repetición de las medicinas aún durante la mejoría hasta alcanzar la curación total.

2) La repetición frecuente de las mismas, auún en las enfermedades crónicas.

3) El cambio regular del medicamento y de dinamización como norma durante el tratamiento y parte del mismo.

4) El reconocimiento de que las altas dinamizaciones -incluso hasta la 300c como lo menciona en la 5ª. edición del Órganon- son útiles en enfermedades agudas y crónicas.

5) El cambio en la potencia es usualmente ascendente pasando de una dinamización a la siguiente.

Los cambios de medicamento o dinamizacion los determina la evolución de la enfermedad y se imponenn cuando sus síntomas regresan, si se agravan, se modifican o se estancan. La misma medicación se mantiene sólo mientras mejora el caso. En las siguientes citas de Hahnemann podemos apreciar los momentos decisivos en que se fija cada nueva norma de posología.

1) Repetir aún durante la mejoría, hasta la curación final.
Primeramente debemos tener claro que para Hahnemann las medicinas agotan su efecto con menor o mayor rapidez según la cronicidad o lo agudo del caso. La experiencia clínica de cualquier homeópata confirma este descubrimiento. En la cuarta edición el párrafo 241 lo expresa de la siguiente manera:

241. No conocemos con certeza los límites precisos de la duración del efecto en el organismo de ninguna medicina aun tomada en grandes dosis, menos en las dosis pequeñas de la homeopatía en enfermedades tan distintas y en pacientes con constituciones tan diversas. Desde lo más agudo hasta lo mas crónico, siendo que la duración del efecto de una dosis de medicina homeopática se conforma a la duración de la acción de la enfermedad en cada caso, por lo tanto en los casos mas agudos se agota en unas cuantas horas, mientras que la misma dosis necesitará de varias semanas para completar su acción en los casos mas crónicos. Organon 4ª ed. Traducción por Dudgeon.
El descubrimiento de arriba es el fundamento para la serie de consideraciones de la siguiente posología hahnemanniana. La historia nos dice que durante las primeras cuatro ediciones del Organon se prohibe repetir la medicación si ya se instauró una mejoría, asimismo aconseja esperar a agotar el efecto de la dosis de la medicina, así pasen 40, 60 o más días. Sólo cuando la mejoría cesa, se recomienda medicar nuevamente el caso. En palabras de Hahenmann:
242. Mientras la mejoría progresiva se mantenga con la medicina que se administró, se prohíbe repetir cualquier dosis de la medicina. Organon 4ª ed. Trad. por Dudgeon.
Es en la 5ª edición cuando acepta que dicho método resulta en la mayoría de los casos demasiado lento. Hahnemann dice al respecto:
246. Sucede algunas veces, cuando la dosis del medicamento homeopático es muy pequeña, que si nada turba la acción de este remedio, continúa lentamente el alivio del enfermo y llena en cuarenta, cincuenta o cien días todo el bien que se puede esperar de él en la circunstancia en que se emplea. Pero por una parte este caso es muy raro, y por otra, importa mucho al médico como al enfermo que este largo periodo se reduzca a la mitad, a una cuarta parte o aun mas si se puede, a fin de obtener una curación mucho más pronta. Observaciones hechas recientemente y repetidas un gran número de veces, nos han demostrado que se puede llegar a este resultado con tres condiciones: primero, que la elección del medicamento haya sido perfectamente homeopática; en segundo lugar, dar la dosis mas pequeña, la menos susceptible de desordenar la fuerza vital, conservando bastante energía para modificarla convenientemente; tercero, que esta pequeña pero poderosa dosis del medicamento se repita a intervalos adecuados que la experiencia enseña conviene mejor para acelerar cuanto sea posible la curación, sin que la fuerza vital, que debe exponerse a la influencia de una enfermedad medicinal similar, pueda orillarse a producir reacciones contrarias al objetivo que se quiere conseguir. Organon de la Medicina 5ª ed. Tad. de Higinio Pérez.
Vemos que el antiguo consejo de “dar la dosis y esperar” ya no es una regla, sino una excepción, que sus ventajas son mínimas, raras y ocasionales. Constatamos que para Hahnemann trabajar bajo esa recomendación es someter al paciente a una curación demasiado lenta e importa más acelerar el reflejo terapéutico. Después sostiene el mismo criterio para la escala cincuentamilesimal, en la 6ª edición del Organon, en donde escribe:
246. En la mayoría de las enfermedades crónicas una dosis única de un remedio homeopático seleccionado adecuadamente cumplirá a veces una mejoría progresiva aunque lenta, proporcionando la ayuda que tal remedio en tal caso puede cumplir naturalmente durante un periodo de 40, 50, 60 o 100 días. Ahora bien, esto rara vez sucede, y resulta de la mayor importancia tanto al medico como al paciente disminuir ese periodo a la mitad, a un cuarto y más aun, para obtener una curación mucho más rápida...La misma medicina que fue seleccionada cuidadosamente puede ahora darse diariamente y durante meses, si fuere necesario: una vez que el grado inferior de potencia haya sido usado durante una o dos semanas en el tratamiento de la enfermedad crónica, del mismo modo se avanzará hacia graduaciones superiores comenzando con el uso de los grados inferiores de acuerdo al nuevo método de dinamización (escala cincuentamilesimal, método plus en agua GGB) que aquí se enseña. Organón 6ª ed. Trad. de Künzli.
Vemos arriba que Hahnemann propone para ambas escalas el nuevo método de mantener la medicación durante todo el proceso del tratamiento incluyendo las fases de mejoría.

2) Repetir con frecuencia la medicina aún en la enfermedad crónica.
La frecuencia de la dosis se define mejor después. Para la escala centesimal (5ª edición) Hahnemann propone lo siguiente:
247. Bajo estas condiciones, las dosis de un remedio perfectamente homeopático pueden ser repetidas con éxito manifiesto, y a veces increíble, a distancias de catorce, diez, ocho y siete días. Cuando se requiere mayor rapidez, en aquellos cuadros crónicos tan intensos que parecen agudos, las dosis se deben aproximar aún más, pero en las enfermedades agudas los intervalos pueden reducirse a veinticuatro, doce, ocho y cuatro horas. En los casos más agudos los intervalos pueden reducirse a cada hora y asi hasta cada cinco minutos. Siempre la rapidez será mayor o menor dependiendo del curso de la enfermedad y de la acción del medicamento que se emplea...Hay casos como el cólera incipiente, de evolución rápida y fatal, que deben tomar Camphora cada cinco minutos, para conseguir una mejoría rápida y eficaz.. En otras formas más desarrolladas de cólera recibirán Cuprum, Veratrum, Phosphorus cada 2 o 3 horas. Organon 5ª ed. Traducción de Dudgeon.
No obstante el notable cambio de estrategia, con el tiempo Hahnemann fue acortando aún más la frecuencia de las tomas en la enfermedad crónica, y para 1837 recomienda dosificar como sigue en la escala centesimal:
En enfermedades crónicas encuentro que lo mejor es dar una dosis (por ejemplo una cucharada sopera) del medicamento adecuado en solución al menos cada dos días como mínimo y con mayor frecuencia a razón de una cucharada por día. Las Enfermedades Crónicas.
3) El cambio regular de medicamento y de dinamización es la norma durante el tratamiento y parte del mismo.
Para Hahneman cambiar de medicamentos no significa estar errando, es parte de la estrategia del tratamiento. Pero es tal su convicción en la necesidad de dosificar con frecuencia, que en el siguiente párrafo de la 5ª edición, insiste como sigue:
248. La dosis de un mismo medicamento puede repetirse varias veces según las circunstancias, pero solo hasta alcanzar la curación, o si el mismo medicamento deja de ser útil y lo que queda de la enfermedad -ya con un grupo distinto de síntomas- demanda un medicamento homeopático diferente”. Organon 5ª ed. Traducción de Dudgeon.
249. Todo medicamento para una enfermedad que durante su acción produce síntomas nuevos y problemáticos, no inherentes al caso, no efectuará una mejoría real ni será homeopático. En semejante caso, si los síntomas adversos no son violentos, un medicamento adecuado deberá escogerse de inmediato que sustituya al inapropiado”. ibid
Aquí Hahnemann no especifica en base a cuáles síntomas se deber escoger el medicamento durante tal agravación. Pero en el siguiente párrafo 250 hace la aclaración:
250. Cuando el médico observa que pasan seis, ocho o doce horas y no mejora el caso urgente, comprende su mala elección ante la agravación gradual del paciente. No sólo le está permitido sino que debe remediar su error eligiendo y administrando otra medicina homeopática que sea no sólo más adecuada, sino la más apropiada posible al estado de enfermedad existente”.
Las estrategias ante la agravación oscilan entre la espera con placebo, el antídoto y la elección de un medicamento que corresponda a los síntomas de dicha agravación.

4) El reconocimiento de que las altas dinamizaciones (incluso hasta la 300c en la 5ª edición del Organón) son útiles en enfermedades agudas y crónicas.
Hahnemann inicialmente recomienda detenerse en la 30c como dinamización alta universal. Sin embargo, para 1833 iniciará un proceso de aceptación de las altas dinamizaciones que se mantendrá durante diez años, siendo célebre su manejo sistemático de la escala completa hasta la 200c. En el párrafo 287 de su quinta edición nos dice respecto de la escala centesimal:
287. "Cuanto más alta la dilución homeopática tanto más rápida y penetrante parece la acción medicinal que la preparación ejerce en el sujeto. Esto aunque se alcance la 60c, 150c, 300c o más altas, sólo la duración de la acción es la que en este caso parece disminuir".
Siendo que “rápida y penetrante” es la meta de la curación homeopática, entonces Hahnemann nos lleva a suponer que toda enfermedad debe tratarse con estas altas dinamizaciones, sean casos crónicos o agudos. Solamente la frecuencia de la dosificación es la que varía según la intensidad del sufrimiento.

5) El cambio en la potencia es ascendente pasando de una dinamización a la siguiente.
La historiadora Rima Handley descubre que Hahnemann emplea la escala centesimal completa y nos comenta el siguiente caso típico: “A pesar de la triunfal invención de la escala cincuentamilesimal, Hahnemann mismo no la usaba en muchos medicamentos. Sólo he observado su empleo en Sulphur, Calc, Graphites, Silica, Lycop, Natrum mur, Nux vom, Phosph, Hepar, Belladonna, Bryonia y Opium. En general parece haber reservado su uso a aquellos remedios que repetía con frecuencia.”

A partir de 1838 comienza a emplear un rango más alto de la potencia centesimal además del rango empleado antes. Ahora comienza el uso de la centesimal hasta la 200c”.
La dermatitis de M. Collman es ejemplar. “Primero prescribe Sulphur 30c una cucharadita en agua y alcohol. No mejora y Hahnemann emplea Sulphur 100c una cucharadita cada mañana, mejorando el caso. La siguiente toma fue Sulphur 95c, después 90c, luego 85c. Hahnemann de pronto prescribe Sulphur 158c y asciende a la 159c, 160c, 165c, 167c, hasta mayo de 1839 en que, ante la notable mejoría decide saltar hasta la 181c. M. Collman sigue mejorando...La norma en Hahnemann fue emplear las altas dinamizaciones centesimales en una escala ascendente”

Cada medicamento tiene un periodo de acción lentísimo si se deja actuar sin repetir. Aunque pueda ser benéfico en algún momento a lo largo de 60 ó 100 días, se puede acelerar esta efectividad, agotar total y rápidamente su efecto curativo, siendo óptimo en el espacio de una semana o menos. Para lograrlo hay que pasar a otra dinamización o medicamento y acelerar así la curación.

Otras frases de Hahnemann relativas al tema de la posología.
"La mejoría lenta y progresiva a raíz de una dosis mínima homeopática a veces se consigue en cuarenta, cincuenta, o cien días. Pero es raro que suceda y resulta muy importante para el médico y el paciente queeste periodo disminuya a la mitad, a un cuarto o aun menos, para alcanzar una curación mucho más rápida. Esto puede lograrse -como las recientes y repetidas observaciones nos han mostrado- si el medicamento indicado en dosis mínima se repite a intervalos adecuados que aceleren la curación al máximo”.

"Una dosis única seleccionada adecuadamente cumplirá a veces una mejoría progresiva aun cuando fuere lenta y en 40,50, 60 o 100 días...Sin embargo es de la mayor importancia disminuir ese periodo a la mitad, a un cuarto y más aun, de modo que sea posible curar mucho más rápidamente."

"Esto podrá lograrse bajo las siguientes condiciones, tal como lo he deducido de observaciones recientes: si la medicina es perfectamente homeopática y se administra a intervalos definidos a fin de lograr una curación más rápida...la misma medicina puede ahora darse diariamente y durante meses. Una vez que el grado inferior de potencia haya sido usado durante una o dos semanas en el tratamiento de la enfermedad crónica, se avanzara hacia graduaciones superiores."

"Cuando se requiere rapidez, como en las agudizaciones de una enfermedad crónica, los intervalos son cortos; en enfermedades agudas los intervalos son más cortos –cada 24, 12, 8, 4; en casos más agudos cada hora o con una frecuencia mayor hasta cada 5 minutos, en proporción al curso más o menos rápido de la enfermedad, de la acción de la medicina y mientras ofrezca un beneficio ininterrumpido... de modo que en casos como el cólera incipiente, la enfermedad más rápidamente letal que conocemos, una o dos gotas de una solución de Camphora debe darse ada cinco minutos, para lograr una curación rápida y certera. En cólera avanzado, las tomas de Cuprum, Veratrum, Phosphorus, etc a la 30c con frecuencia requieren darse cada dos o tres horas, asimismo Arsenicum, Carbo veg, etc a intervalos igualmente cortos."

"La dosis de medicina que continúe siendo útil y que no produzca nuevos síntomas perturbadores debe ser continuada pero en ascenso gradual en tanto el paciente experimente una mejoría general, debe darse cada seis horas, cada cuatro o cada dos horas en enfermedades agudas o muy agudas, y cuando el riesgo apremie cada hora o cada media hora. Cuando se trate de enfermedades crónicas he llegado a la conclusión de que lo mejor es dar una dosis del medicamento adecuado en solución cada dos días como mínimo, y con mayor frecuencia a razón de una cucharada por día..."

Bibliografía
1.- Hahnemann S. Organon of Medicine. Trad. de Künzli y Naudé. JP Tarcher INC. Los Angeles. 1982
2.- Hahnemann S. Organon del Arte de Curar...Trad. de Higinio G. Pérez. Editor F. Olmedo. México. 1981
3.- Hahnemann S. Organon of Medicine. Trad. de RE Dudgeon. B. Jain Publishers. New Delhi. 1961
4.- Hahnemann S. Las Enfermedades Crónicas. Ed. Porrúa. México. 1996
5.- Hahnemann S. The Chronic Diseases. Trad. de Tafel. Jain Publishing Co. New Delhi. 1970
6.- Handley R. In Search of the Later Hahnemann. Beaconsfield Publishers. Beaconsfield. 1997
 
Autor: Dr. Germán Guajardo Bernal. Mexico.
Publicado en su web Homeopatía Académica.
Fuente: http://homeopatiaacademica.webs.com/clinicaterapeutica.htm

EL SENTIDO DE LA ENFERMEDAD Y LA ENFERMEDAD DEL SENTIDO

“... su cuerpo dejará, no su cuidado;
serán ceniza, más tendrá sentido;
polvo serán, mas polvo enamorado”.
(F. De Quevedo, Amor constante más allá de la muerte)


  ¿Tiene sentido la enfermedad? Para la mayor parte de homeópatas (y muchos terapeutas) la respuesta es claramente afirmativa.

  Y no sólo un sentido sino que además, y en consecuencia, la enfermedad nos transmitiría una enseñanza, una lección a aprender en nuestra vida.

 Según esto, los síntomas no serían sino un código que mediante su corporeización simbólica podrían facilitarnos ese aprendizaje. En términos junguianos se resumiría en que todo aquello que no podemos vivir y apartamos de la conciencia por insoportable por distintos motivos (lo que se denomina “sombra”) lo podríamos vivir gracias a la cristalización simbólica de esos síntomas y de esa manera lo iríamos integrando en nosotros para hacernos así cada vez más completos.

  Quizás el libro que más ha popularizado en la actualidad estos conceptos entre terapeutas y público en general ha sido “La enfermedad como camino”1 donde por cierto sus autores, aunque más claramente en alguna otra de sus obras, halagan el método y tratamiento homeopáticos.

  Como fácilmente puede verse, el encaje de todos estos conceptos dentro de la visión homeopática ha sido fácil. Nótese la similitud de lo expuesto con ciertas ideas de prominentes homeópatas actuales de lo que es la enfermedad: una delusion (Sankaran), una creación (Scholten), aparte de los ya conocidos principios clásicos homeopáticos de predisposición o idiosincrasia.

  Así pues esta aproximación a la enfermedad parece útil. En efecto el preguntarse “¿qué impone esta enfermedad a este paciente?” y “¿a qué le obliga?”, junto con las analogías del lenguaje verbal y no verbal, pueden darnos un poco más de luz, a mi entender, acerca del proceso por el que la persona está pasando.

  ¿Tiene esto alguna importancia práctica para los homeópatas? Depende. Quizá no tanto en la elección del remedio pero sí en el incluso más importante aspecto global y abarcador de la relación con el paciente y su enfermedad.

  Sin embargo, si analizamos más de cerca este abordaje veremos que no está exento de riesgos y errores, sobre todo si se usa de forma indiscriminada y simplista. Me referiré entonces a los que podemos incurrir con más frecuencia desde mi punto de vista:

1.- Culpa: casi siempre hay una confusión en este asunto y se tiende a culpabilizar de alguna manera al paciente de su enfermedad. No digo que se haga adrede, las más de las veces es de forma indirecta y debido simplemente a nuestras creencias. Ocurre aquí como en la cuestión de confundir al paciente con el remedio. Decimos una vez sí y otra también que “tal persona es Lycopodium” o que “era un Calcárea de libro”, y con ello queremos referirnos (claro) al cuadro de un paciente en un tiempo determinado, pero al utilizar así el lenguaje seguimos contribuyendo inevitablemente a perpetuar esa confusión (aparte de que los cuadros clásicos “constitucionales” tampoco ayudan en nada a solventarla). Un remedio, en realidad, es el nombre de una enfermedad por la que atraviesa en ese momento una persona (aunque ese momento durase toda la vida).Y una persona siempre es más que un remedio. En este sentido, como no sé qué autor afirmara, “nosotros no tenemos al lenguaje sino que el lenguaje nos tiene a nosotros”.

  Bien, pues como los autores del citado libro insisten repetidamente, la culpa del hombre sería siempre metafísica, ontogénica. La culpa es inherente al hecho de ser humanos y no tiene nada que ver con nuestras hipotéticas faltas cotidianas. No nos podemos pues librar de ella. El supuesto “pecado original” así entendido sería consustancial al ser humano en cuanto que ya no está en la unidad (el paraíso) sino que vive inmerso en un mundo de polaridad, de opuestos. Y tiene que vivirlos. Atribuir culpa a ello sería algo tan absurdo como decir que uno es “culpable” de tener cráneo o tener los ojos verdes. Lo único que podemos hacer es aprender a convivir con ello, simplemente.

  Como es obvio, por supuesto, otros tipos de ideas afines tales como bueno o malo en sentido moral tampoco tiene cabida en esta aproximación. Y la moral ha impregnado, y lo sigue haciendo a mi entender, la práctica homeopática. No hay nada que sea bueno o malo en la interpretación de una enfermedad. Aquí también es más importante el cómo alguien hace algo que no el qué hace.

  Así pues se trata sobre todo de interpretar pero no de valorar y quizá sea esta una diferencia sutil pero muy trascendente teniendo en cuenta, además, lo aparentemente fácil que es hacerlo con los síntomas de los demás pero no así con los nuestros.

  En realidad, el mero creer, como antes mencionaba, que alguien es culpable de alguna manera de su enfermedad ya determina en mayor o menor grado nuestra actitud en el caso. Y, claro, no sólo ya el creerlo sino que si además se lo hacemos “ver” al paciente de una manera directa (como hay casos) en frases tan poco delicadas como “a ti lo que te pasa es que....” puede ser simplemente grotesco. Este tipo de fórmulas deberían evitarse a menos que estén enmarcadas en una estrategia previamente fijada por el médico para suscitar una determinada reacción en el paciente.

  Podemos hacer las hipótesis más variadas y éstas pueden ser tan brillantes que queramos airearlas a todo el mundo, pero debemos recordar que son sólo eso, hipótesis para trabajar en una dirección concreta y que habría que tener la suficiente flexibilidad para cambiarlas si la evolución del caso así lo indica. Recordemos que, puesto que los síntomas pertenecen a la “sombra” del paciente, es difícil que éste los reconozca como propios. Y en pocos casos una explicación consciente y racional, hecha con la mejor de las intenciones, será el camino más adecuado para la deseada integración de esos temas sobre los que gira el supuesto sentido.

2.-Trivialización: quizá sea cierto que todos los órganos y aparatos del cuerpo humano tengan su simbolismo, pero también quizá sea demasiado simplista, como ya hacen ciertos libros-diccionarios del mercado que siguen esta estela interpretativa, en relacionar automáticamente tal afección con tal presunto tema, obviando por completo cualquier atisbo de individualidad e ignorando que el síntoma, en última instancia, quizá sólo tenga sentido para quien lo posea (y su entorno más inmediato).

  Hay que tener en cuenta además que el simbolismo siempre es polar, o sea que puede significar eso y lo contrario (a menos que encontremos algo que incluya ambos significados). Y también hay niveles o fases en el mismo. Por ejemplo, una parálisis, en forma simplista, tanto puede significar que un individuo está anquilosado como que debería abandonar su control consciente.

  No olvidemos pues que si hay un mundo particularmente rico en significados ése es el mundo de los símbolos. Trivializarlo en exceso es quedarnos con una estrecha visión interpretativa.

3.- Sufrimiento: Muy relacionado con la culpa y con el hecho de que nuestras creencias influyen sobremanera en el abordaje práctico de la enfermedad, mencionemos la circunstancia de que muchos terapeutas y médicos (lo hagan explícito o no) tienen la idea subyacente de que el sufrimiento es algo necesario para aprender en la vida, avanzar “espiritualmente”, etc.

  No es éste el lugar para discutir esta cuestión pero debemos recordar que nuestro propósito, como médicos o terapeutas, es fundamentalmente el de aliviar el sufrimiento y esto puede hacerse incluso manteniendo esa creencia. En efecto, siempre se puede connotar positivamente el sufrimiento dentro de un esquema que encaje en el sistema de valores del paciente y de esta forma un sufrimiento “positivo” siempre será menor y en todo caso más llevadero. Todo lo demás es innecesariamente cruel e inhumano.

  Otro aspecto de la cuestión, quizá más burdo pero igualmente frecuente es el sufrimiento gratuito que podemos ocasionar debido al apego férreo a una determinada creencia u ortodoxia (homeopática en nuestro caso). Aquí, la frontera entre seguir unos determinados principios y el dogmatismo más estéril es a veces difícil de delimitar. Por ejemplo, podemos dar tiempo a un tratamiento homeopático: horas, días, semanas... dependerá de la afección, del paciente y de nosotros mismos. Pero habría que ser cuidadosos y no tener remordimiento alguno en aconsejar según qué abyecto medicamento o proceder alopáticos si la prudencia así lo aconseja o si simplemente no tenemos más sabiduría o más recursos en ese momento. Siempre será mejor reconocerlo así ante nosotros y ante el paciente que no persistir en más de lo mismo por no se qué sagrados principios. A este respecto mencionar la valiente, a mi juicio, intervención del Dr. Luqui en el seminario de perfeccionamiento de Crónicos de la AMHB de este año, cuando habló de no ser pusilánimes cuando se trata de dar alopatía (si ese fuera el caso). Mencionar también que el concepto de supresión, como a veces comenta el Dr. Mora, quizás haya sido mal entendido o esté un tanto magnificado y el hecho de que muchos homeópatas recién titulados tengan una gran angustia a la hora de intervenir por miedo a una hipotética supresión nos habla también de una enseñanza quizá excesivamente timorata en este aspecto.

  Bueno, pues una vez llegados aquí sólo nos queda considerar la otra posibilidad, esto es, la de que la enfermedad no tuviese ningún sentido especial.
  Para los que sí lo tiene esa mera posibilidad parece totalmente fuera de lugar. Es más, parece que los hombres estamos plenamente involucrados en encontrar un sentido a las cosas, a la vida, a la enfermedad... Que todo esto no lo tuviese es algo que parece repugnar a nuestra mente. La historia del hombre podría hacerse, en realidad, contemplando la búsqueda de ese sentido y las distintas y amplias respuestas que para ello se han dado.

  Además, parece que al sólo vislumbrar esta otra posibilidad nos inundase una especie de sentimiento trágico que nos hace negarla con vehemencia. ¡Qué sinsentido sería que nada tuviese sentido! Y así, sin apenas darnos cuenta, pasamos de la ingenuidad de pensar que las cosas suceden por azar a (¿la enfermedad?) de buscarle sentido a todo y entonces hacemos que todo encaje, hasta los sucesos más insignificantes, y entonces y sólo entonces nos sentimos plenamente satisfechos. Nuestro mundo sigue en orden cuando creemos entender que tal cosa viene por tal otra y tal otra por aquella otra y así tiene significado la de más allá. Todo perfecto, todo tranquilo. Pero como ya vino a decir Schopenhauer, entre otros, el sentido y el orden fueron puestos en el mundo por un acto de atribución humana y después es como si la utilidad fuese descubierta en el exterior por el entendimiento, “que se admira de una maravilla que él mismo creó”.

  Estamos hablando pues de la delusion de la delusion, de la creación de la creación, ... O sea, de que también esto podría ser un simple producto de nuestra mente que busca y construye con ansiedad ese sentido para aliviar el aparente e inexorable sentimiento de vacío que nos embargaría de no hacerlo así.

  Reflexionemos finalmente acerca de si es inevitable ese sentimiento trágico y de vacío al considerar la posibilidad de que las cosas no tuviesen especial sentido. Una vez más también eso puede ser una premisa de nuestra mente.

  Y para mostrarlo propongo estos ejemplos (alguno tomado de Watzlawick2) que lo ilustran y explican de una manera mucho mejor de lo que yo podría hacerlo nunca:

-          Cuando el Conejo Blanco (L. Carroll, Alicia en el País de las Maravillas) lee un poema que aparentemente no tiene ningún sentido, el Rey, lejos de atribularse, dice encogiéndose de hombros: “Bueno, si el poema no tiene ningún sentido eso nos evitará muchas preocupaciones pues, como es lógico, nos ahorra todo el trabajo de averiguarlo”.

-          Le preguntaron al maestro zen Tchao Tchú que “cuál era el sentido de la última y única verdad”. En vez de responder el maestro tosió. El que preguntaba dijo entonces: “¿Es eso acaso, maestro?”. “¡Qué pasa! - exclamó Tchao Tchú- ¿es que un viejo ni siquiera tiene derecho a toser cuando tiene ganas?”.

-          “La solución del problema de la vida está en la disolución de este problema.
(¿No es ésta la razón de que los hombres que han llegado a ver claro el sentido de la vida, después de mucho dudar, no sepan decir en qué consiste este sentido?)” (L. Wittgenstein, Tractatus logico-philosophicus).

-          “Siempre que miro las cosas y pienso en qué piensan los hombres de las cosas/ me río cual regato en su fresco sonar contra una piedra./ Porque el único sentido oculto de las cosas/ es el de no tener ningún sentido oculto. (F. Pessoa, El guardador de rebaños)

-          El conde Dürckheim le preguntó a D.T.Suzuki (maestro y divulgador del zen en occidente) si en lo de la búsqueda del sentido de las cosas que hace el hombre no sucedería algo así como con el pez, que está en el agua y busca el agua. “Es más que eso- dijo Suzuki con una leve sonrisa- es como cuando el agua busca el agua”.

  Dicho lo cual se impone, por mi parte al menos, un cierto silencio.


REFERENCIAS:
1.- Dethlefsen, T., Dahlke, R., La enfermedad como camino, Barcelona, Plaza y Janés, 1989
2.- Watzlawick, P., La coleta del Barón de Münchhausen, Barcelona, Herder 1992


Autor: Dr. Gonzalo Fernández Quiroga