Nous avons pris la liberté de réimprimer un article remarquable écrit par notre ami le Dr Guernsey car nous pensons que la "key-note", en tant que système permettant de simplifier le choix du remède homéopathique, demeure à ce jour un outil inégalé et qui, tout en étant dans la continuité de la tradition hahnemannienne, n’a tout simplement aucun équivalent. Nous reproduisons aussi cet article car nous semblons être, du moins en Grande-Bretagne, tout à fait ignorants de la valeur et du véritable mérite de la key-note et parce que nous sommes constamment interpellés à son sujet, notamment si " nous pensons qu’elle puisse avoir un quelconque intérêt ?".
Notre réponse est la suivante: "À propos des key-notes dans la pratique, nous ne pourrions jamais réussir sans elles comme nous le faisons. Elles sont tout simplement inestimables et si l'Homéopathie veut un jour en finir avec l’Allopathie et régner en maître, cela ne sera que lorsque chacun de nous maîtrisera parfaitement les symptômes cliniques et pathogénétiques caractéristiques de nos remèdes, ce qui équivaut au système des key-notes du Professeur Guernsey. Avant de le laisser s’exprimer lui-même, nous ajouterons seulement que nous espérons bientôt être en mesure de publier un appendice à THE ORGANON, portant le nom de Characteristic Materia Medica. Dans ce travail d’envergure, nous pouvons compter sur l'aide précieuse de notre cher ami, le Dr. Simmons de Cheltenham, qui nous informe par lettre avoir souffert des "caractéristiques sur son cerveau depuis les dix dernières années." [Note de l’éditeur].
Compte tenu des nombreuses demandes qui me sont parvenues concernant le principe de la pratique homéopathique faisant référence au système des key-notes et puisque ce sujet a récemment suscité beaucoup d’attentions dans les journaux et ailleurs, j'ai cru tout à fait approprié de présenter devant les membres de notre Société un exposé exact, pour autant que je sois capable de le faire, de la portée et de l'utilité de la méthode exprimée par ce terme et ce dans le cadre de la pratique de l’Homéopathie.
Le terme "key-note" ne doit pas être considéré comme définitif en soi, et je n’ai ni le souhait ni l’intention, pour l’avoir utilisé en premier, qu’il soit considéré comme un élément à part entière de la nomenclature scientifique. Ce terme m'est apparu comme étant, à un très fort degré, l'expression d'un fait en médecine, et c’est seulement en tant que tel qu'il doit être accepté. Le terme key-note est donc suggestif et simplement provisoire, jusqu’à ce que qu’un autre terme scientifique faisant l’unanimité lui succède.
Néanmoins, s'il est vrai que le terme key-note n'est rien de plus qu'une illustration et une analogie, la valeur immense de sa signification n'en est pas diminuée pour autant. Il est toujours l'expression d'un fait et d’une vérité centrale et fondamentale. À ce titre, le terme key-note exprime la connaissance de ce qui, dans la pratique et la théorie homéopathique, est nécessaire tant à la compréhension pleine et entière, qu’à l’utilisation la plus étendue de la loi des semblables.
La key-note n’est pas unique à l’Homéopathie. Par exemple, en musique, ce même terme définit la note fondamentale ou la tonalité sur laquelle l’entièreté de la pièce est construite. La key-note de la musique trouve par analogie sa ressemblance dans tout les domaines (à travers laquelle les choses les plus éloignées et superficiellement contraires sont connectées par la plus étroite relation). La key-note de la religion est l'existence de Dieu. Par elle, chacune des innombrables tonalités théologiques, apparemment discordantes, est harmonisée. La gravitation est la key-note de l'ordre qui régit les sphères innombrables qui sillonnent chacune leur chemin à travers l'espace. Le progrès est la key-note vers laquelle les fabuleux mouvements politiques, sociaux et industriels sont synchronisés. La key-note de l'Eglise est la foi, tout comme celle de la véritable vie de famille est l'amour.
Voici donc dépeint de manière suggestive et peut-être avec assez de clarté, le sens, la force et la véritable application du terme key-note tel je l'ai utilisé en médecine. C’est avec le sentiment que la suggestion est souvent plus lucide que l'expression directe que j'hésite à donner une définition plus exacte.
Lorsqu’un homme nous dit qu'il se sent désaccordé ("out of tune", en anglais, référence à Hahnemann qui souligne que l'origine des maladies correspond à un désaccordement de l'énergie vitale. EB.), ou quand un auteur médical parle de la "tonalité du cas" qui est améliorée ou aggravée, ou du manque de "tonalité" de l'organisme, nous avons rarement besoin d'une explication concernant la signification de ces termes. Ces termes arrivent pourtant à nous communiquer peut-être bien plus que ce que ne pourront le faire aucune tentative laborieuse d'exprimer en d'autres termes la même chose. Il en est de même avec le terme key-note. Il est l'expression d'une vérité qui ne pourrait pas être exprimée par une phrase plus courte ou plus compacte. Pourtant, ce mot exprime ou plutôt suggère à l’esprit l’entièreté de la vérité elle-même.
Un observateur non averti, qui parcourt l’étendue de notre Matière Médicale, pourrait être amené à penser que l’ensemble des remèdes homéopathiques se ressemblent tellement et sont si communs dans les manifestations qu’ils génèrent sur des personnes saines, qu’ils en deviennent sans valeur. Sans le principe impliqué dans la key-note, cette pensée pourrait s'avérer exacte.
Dans la Matière Médicale et en Pathologie, nous avons devant nous quantité de faits apparemment disparates, confus, sans liens les uns avec les autres et qui s’accumulent sans cesse au point de rendre les personnes possédant pourtant les plus hautes facultés désespérément désorientées –et c'est pourtant sur elles que nous comptons pour atteindre nos objectifs. Cette situation devient toute autre lorsque le principe fondamental faisant fonction de guide, celui-là même qui caractérise l'énergie, est pris en compte et que grâce à lui chaque tonalité, chaque particularité et expression singulière est accordée, modulée et harmonisée. Ce principe fondamental n’est rien d’autre que la key-note.
Le système des key-note n'est pas seulement applicable à l'ensemble des symptômes qui constituent la pathogenèse de notre Matière Médicale. Il s’applique aussi à l'ensemble des symptômes et conditions qui constituent la maladie. En ce sens, le terme symptôme pathognomonique, tel qu’utilisé en pathologie, décrit le plus souvent ce qu'on pourrait appeler la key-note d'une maladie donnée. Toutefois, l’analogie s’arrête là car les symptômes pathognomoniques ne permettent ni de décrire l’entièreté des maladies, ni de distinguer l’expression particulière d’une même maladie chez des personnes différentes. C’est là une distinction majeure entre l’École Allopathique et Homéopathique, à savoir que le médecin homéopathe ne prétend pas traiter la maladie en tant que telle mais plutôt les patients qui en sont atteints. Ce constat amène naturellement les médecins homéopathes à ne pas se ranger derrière les généralisations provenant de l’École Allopathique, aussi réfléchies soient-elles.
Bien que les principales caractéristiques d'une maladie (y compris les symptômes qui ont servi à lui étiqueter un nom) soient présentes chez toutes les personnes atteintes par elle, nous devons cependant tous reconnaître qu'on peut déceler certains signes ou symptômes qui procurent au cas son individualité et le distingue, parfois subtilement, des autres cas. En conséquence, on peut dire qu'il y a d’abord des caractéristiques qui permettent de confirmer la présence d’une maladie, ensuite des particularités qui distinguent les classes et les ordres. Chacun de ces ordres ou classes peut à son tour être subdivisé en sous-classes ou sous-ordre auquel un nom sera attribué grâce à la prévalence de certains symptômes ou de certaines conditions. Ce n’est qu’alors qu’apparaissent les signes caractéristiques qui servent à distinguer les différents cas d’une même maladie. Par analogie, cette approche hiérarchique procède de la même manière que dans la famille humaine où l’on distingue d’abord les attributs caractéristiques et toujours présents de l'éthnie, puis viennent les signes distinctifs de la nationalité, puis ceux de la famille et enfin, les traits singuliers, profondément ou faiblement tracés, qui caractérisent l'individu.
Voici ce que nous appelons le système key-note, tel qu'on le met en œuvre dans l'étude des maladies. Ce n’est rien d’autre que de la pathologie comparative dans son sens le plus étendu. Vous êtes peut-être prêt à me dire qu’il n’y a là rien de nouveau. J’en suis bien conscient. HAHNEMANN, lui-même, avait reconnu la véracité des key-notes. Ce système n’a pas simplement acquis le statut de vérité parce que HAHNEMANN l’a déclaré ainsi mais bien parce que l’expérience de milliers d’homéopathes l’a confirmé comme étant un véritable système de diagnostic. C’est la seule méthode pratique capable de distinguer différents cas entre eux. En d’autres mots, c’est l’unique méthode permettant d’individualiser les cas. Hélas, elle est si souvent emportée par le tourbillon fascinant des généralisations.
Passons maintenant à la pratique et considérons des remèdes curatifs capables de traiter les multiples formes que peuvent prendre les maladies. Voyons à travers quelques exemples comment le système des key-notes doit être appliqué, et quel(s) effet(s) il produit.
Prenons l’exemple des provings d’Aconit, qui comme chacun sait est une plante qui a la propriété d’induire de nombreux effets toxicologiques. Son utilisation dans le traitement des maladies révèle l’étendue de ce médicament ainsi que l’importante quantité de symptôme qu’il peut provoquer. Si l’ensemble de ces symptômes étaient répertoriés dans un ouvrage unique, on peut sans exagération anticiper qu’il s’agirait d’un gros volume. À cela, nous pourrions encore ajouter les résultats provenant de nouveaux provings réalisés sur des individus différents, et continuer comme ça jusqu’à l'infini. Mais combien parmi tout ces symptômes d’Aconit sont identiques, ou apparemment similaires, à ceux que l’ont retrouve dans les provings d’autres remèdes ? À première vue, ils peuvent apparaitre tous semblables. Mais pourtant il y a quelque chose dans la pathogénésie d’Aconit qui est indicatif de ce remède, quelque chose qui fait ressortir son caractère propre et ses effets prédominants d’une manière infaillible et qui, part ce fait même, le distingue de tout les autres remèdes. De plus, ce quelque chose imprègne l'ensemble des autres effets, avec plus ou moins de prédominance. En définitif, ce quelque chose ne correspond à rien d’autre qu’au(x) symptôme(s) ou condition(s) qui constituent les key-notes d'Aconit en tant que médicament, et qui par conséquent fournit la clé de son indication dans la maladie.
Donc, en instituant des comparaisons entre les remèdes homéopathiques, en prenant tous les symptômes et en les comparant attentivement, nous trouverons que chaque remède présente, outre la similitude fondamentale qu’il partage avec tous les autres, des différences propres à chacun. Lorsqu’elles deviennent invariables, ces différences correspondent aux key-notes.
Nous avons donc d’une part le symptôme caractéristique dans la maladie qui individualise chaque cas, et d’autre part la Matière Médicale dans laquelle nous pouvons sélectionner un médicament qui contiendra dans sa pathogénésie une key-note correspondant à ce même symptôme caractéristique. Ce remède se révélera alors l'agent curatif dans ce cas précis.
Certaines personnes voient dans le système des key-notes une incompatibilité avec la véritable doctrine homéopathie, c'est-à-dire celle qui enseigne la nécessité de recouvrir la totalité des symptômes. Cette soi-disant incompatibilité n’est vraie à aucun moment.
L’application de ce système n’implique pas que la key-note du patient malade doive uniquement correspondre à la key-note du remède. L’ensemble des symptômes du patient ne doit pas non plus être couvert uniquement par les key-notes du remède. Ce système repose simplement sur le principe que les symptômes prédominants qui servent à individualiser le cas doivent guider le médecin homéopathe à sélectionner un remède recouvrant ces symptômes. S’il n'y a pas eu d'erreur commise à la fois dans l’observation des key-notes de la maladie et dans la sélection du remède, alors les autres symptômes appartenant au patient se retrouveront également dans les provings du remède. On pourra alors soutenir sans crainte que le remède couvre la "totalité" du patient.
Comme nous l'avons expliqué précédemment, la key-note est simplement suggestive. Elle suggère un médicament selon le chemin le plus court, le plus pratique et le plus sûr. Elle permet de séparer et d’isoler le médicament indiqué des autres médicaments grâce au(x)
1) symptôme(s) caractéristique(s) possédant un degré marqué ; et de surcroit
2) grâce aux autres symptômes restants. Ces deux types de symptômes couvrant ensemble la totalité du cas. Comme un ami médecin l’exprime dans une communication récente : "la key-note donne le refrain de la chanson mais elle n’est pas la chanson elle même".
Après tout, c’est de cette façon que les vrais homéopathes ont toujours prescrit. Ce n'est pas la totalité qui oriente l'attention sur un certain remède. C’est toujours quelque chose de particulier dans le cas, une caractéristique prédominante ou un symptôme marqué qui dirige le choix du médecin vers un certain médicament. Ce n’est que par la suite que la totalité confirme ou désapprouve le choix du remède. Je répète donc que le système des key-notes ne saurait en aucun cas interférer avec la doctrine de la "totalité". Ce système insiste au contraire sur ce caractère essentiel de cette dernière doctrine. Le système des key-notes n’est rien de moins que le guide qui permet à la doctrine d’être correctement et pratiquement mise en œuvre.
Dans mes récents travaux sur l'Obstétrique, je me suis efforcé, dans la mesure de mes connaissances, d’élaborer ce système des key-notes afin qu’il soit utilisable dans la pratique. Je n'ai pas essayé d’attribuer pour chaque remède et dans chaque maladie le catalogue des symptômes qui pourraient être présents, mais j’ai plutôt essayé de donner les particularités caractéristiques (=key-notes) des remèdes de sorte que l'esprit puisse être dirigé d'un seul coup dans la vrai direction. Le choix définitif du médicament doit être confirmé par la totalité des symptômes. En résumé, lorsque la vraie key-note a été identifiée, tous les autres symptômes se rangent derrière elle.
C’est de cette façon que je désire être compris et ces messieurs qui m'ont fait l'honneur d'examiner mon livre, garderont à l'esprit que c'est l'interprétation exacte du plan que j'ai énoncé. S’ils donnent leur attention à ce système et que soigneusement et en toute conscience ils l'expérimentent à la moindre occasion alors ils pourront bientôt se réjouir et dire amen à tout ce que j'ai écrit sur le sujet.
Les quelques exemples suivants permettent d’illustrer ce que je viens de décrire.
Je suis appelé en consultation récemment pour un cas de dysménorrhée qui présentait une grande variété de symptômes. Je fus frappé par la loquacité incessante de la patiente sur un ton suppliant, solennel, ce qui m’emmena à suggérer au médecin traitant Stramonium. Après avoir comparé les symptômes, il répondit que l’entièreté des symptômes de la patiente ne se retrouvait pas dans ce remède mais que, étant à court d’idée, il acceptait néanmoins l’utilisation de Stramonium. Il ajouta que si ce remède la guérissait "il cesserait de croire à la doctrine de la totalité". Je lui répondis que Stramonium était sans aucun doute le remède indiqué, et que si Stramonium avait été suffisamment expérimenté, sur toutes les variétés de tempérament et dans plus d’états différents, alors tous ses symptômes auraient été trouvés dans les détails de sa pathogénie. Stramonium 200 calma la patiente immédiatement et tous ses autres symptômes disparurent rapidement, et ce dans l’ordre inverse de leur apparition. Sa manière particulière de parler a été le dernier symptôme à se manifester et le premier à disparaître. La présence de cette caractéristique dans les maladies est une key-note de Stramonium.
En cas d'hémorragies où le sang jaillit de la plaie sous forme de longs filets noirs, Crocus sera le remède. Ce remède guérira non seulement l'hémorragie mais aussi tous les autres symptômes restants du patient. L'hémorragie, étant la dernière à paraître, sera le premier symptôme à être éliminé. Ce n’est qu’en laissant le remède agir, c'est-à-dire en n’interférant pas son action par l’utilisation d’un autre médicament, que les symptômes restants qui avaient pourtant conduit à l'hémorragie seront dissipés dans le sens inverse de leur apparition.
Lorsque chez les enfants souffrant de coliques, on observe l’apparence de sable rouge dans la couche, nous savons que Lycopodium est indiqué. Par l'action de ce remède, les autres troubles du petit qui avaient conduit à ce phénomène observable dans l’urine seront également éliminés. L’apparence de sable rouge dans l'urine indique Lycopodium et est donc la key-note de ce remède.
Voici un autre cas extrait de l'une des nombreuses lettres qui me sont envoyées à ce sujet. Dans un cas de fièvre typhoïde, le dernier et le pire d’une épidémie maligne qui avait résisté à l'action de tous les médicaments, les médecins consultés désespéraient de pouvoir sauver un garçon de 16 ans pourtant robuste et auparavant en excellente santé. Ce garçon fut entièrement rétabli grâce à l'action d'un remède qui fut suggéré uniquement par une key-note. Mon ami écrit : "en allant à son chevet un soir, j'ai remarqué un mouvement convulsif particulier de la tête que je n'avais jamais observé auparavant. Sa tête se relevait brusquement de l'oreiller, et puis tombait immédiatement en arrière. Ces mouvements se répétaient sans cesse. Je me suis rappelé immédiatement votre key-note de Stramonium.
Je suis allé à mon bureau et en comparant les symptômes du cas avec la symptomatologie de ce médicament, je fus frappé de la merveilleuse correspondance. Sur les conseils de mes collègues, j'ai alors donné des doses répétées en 3X mais après 24 heures, aucune amélioration n’était survenue. La 30c a ensuite été donnée, la encore sans aucun résultat favorable. J'ai ensuite donné une dose unique de Stramonium 200 la nuit, et j'ai été ravi de voir un sourire sur le visage de la mère le lendemain matin. 'Henry est devenu calme’, dit-elle, ‘très peu de temps après la prise du médicament et il a, pour la première fois, dormi tranquillement’. Sa convalescence a été constante depuis cette période. Je n'ai donné aucun autre médicament durant dix ou douze jours. Stramonium l’a sauvé, et votre key-note enseignée en classe a été mon seul guide vers le choix de ce remède.".
Ces quelques exemples sont suffisants pour illustrer l’utilisation du système des key-notes dans la pratique. Ce n’est que grâce à ce système que l'art de prescrire homéopathiquement peut être simplifié et rendu exact. Grâce à lui, Stapf a pu prescrire correctement Cantharis à partir d’une key-note objective révélée sur le visage du patient. Et c’est encore grâce au système des key-notes que les médecins homéopathes ont été guidés en toute sécurité et rapidement vers le bon remède. La véracité de l'idée de HAHNEMANN, à savoir que les symptômes de la maladie sont guéris dans l’ordre inverse de leur apparition, est magnifiquement démontrée si on la regarde du point de vue du système des key-notes. Grâce à ce système, le texte complexe et difficile de la Matière Médicale est rendu pur et clair. Grâce à lui, la pathologie –la servante de l'Homéopathie– acquiert sa pleine utilité et le diagnostic devient exact. Grâce à la key-note, mise en avant par le patient, le praticien homéopathe est capable d’individualiser son cas et d’identifier un remède qui guérira la totalité des symptômes.
J'ai donc essayé dans cet article de démontrer la signification, la vérité et l'utilité du système des key-notes. Sans fioritures ni recherche de style, je me suis efforcé durant des moments de loisirs volés au travail d'exposer avec clarté et exactitude ce que je crois être, non pas une nouvelle doctrine, mais plutôt une vraie doctrine en Homéopathie. Si en raison de cet article ou de la discussion qui peut en découler, nous pouvions avancer encore plus loin dans ce que je considère être un véritable chemin vers un système correct de la thérapeutique homéopathique, je me sentirai largement récompensé.
Auteur: Henry N. Guernsey, M.D., Philadelphia (USA).
Traducteur: Julien Beguin
Source: http://planete-homeo.org/2011/05/27/le-systeme-de-la-key-note/
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